Créée intialement en 2012 mais restée en sommeil jusqu’ici, l’AFVOS, l’association des victimes one-shot, vient d’être réactivée à l’initiative de sa nouvelle présidente Nathalie Thévenin.

Ex-victime elle-même, elle entend venir en aide aux professionnels, entrepreneurs individuels, associations, commerçants, professions libérales victimes de ces pratiques commerciales abusives dites de ventes en cycle court (ou one shot), consistant à les engager par la ruse sur des contrats de leasing de 36 à 60 mois dont il est quasiment impossible de se défaire ensuite.

Une pratique relativement répandue dans les secteurs de la téléphonie et des services Internet (création de sites, sauvegarde de données, contrôle d’accès, télésurveillance…). Plusieurs sociétés aujourd’hui disparues comme Risc Technology, Safetic, ASP64 ou Cortix sont connues pour avoir eu recours à ces pratiques. Mais nombreuses sont celles qui continuent de les employer (SCT Télécom, Paritel, Cometik…) quasiment en toute impunité. Car la loi est peu protectrice vis-à-vis des professionnels sensés être informés de ce à quoi ils s’engagent. Les victimes ont énormément de mal à prouver le caractère biaisé de la vente et à obtenir des condamnations (voir à ce sujet notre article : b2s gagne contre le loueur d’Adhersis après onze ans de procédure).

D’où la seconde profession de foi de l’AFVOS : faire évoluer la loi pour faire reconnaître les professionnels en tant que consommateurs et les faire bénéficier du code de la consommation.

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