Microsoft a tenu sa promesse faite à Toronto au mois de juillet à l’occasion de la Conférence mondiale des partenaires : Windows Server 2012 est disponible en version finale depuis le 4 septembre.


La nouvelle a été annoncée à l’occasion d’un Webcast mondial par Satya Nadella, président de la division Server & Tools Business de l’éditeur. De son côté, Jérôme Trédan, directeur des Produits Serveurs et Plateformes de Cloud Computing chez Microsoft France a présenté le nouvel OS cloud, comme l’outil « qui permettra aux clients d’accéder à un datacenter potentiellement sans limites. »  L’éditeur compte ainsi sur les capacités de virtualisation étendues du produit associées à la plateforme Azure pour délivrer une multitude (200 en principe) de services pour les cloud publics, privés et, bien entendu hybrides, en intégrant des technologies traditionnellement distinctes, telles que la déduplication, la mise en réseau, la virtualisation et les capacités d’automatisation. Tout cela en tenant compte des dernières évolutions du marché IT que sont le Big Data, le ByOD ou les réseaux sociaux.

« Les clients peuvent utiliser leurs compétences et leurs investissements existants dans l’administration de systèmes, le développement d’applications, les bases de données, l’identité et la virtualisation pour profiter de Windows Server 2012 et tirer au mieux parti des technologies d’abstraction du matériel », estime-t-on chez l’éditeur qui précise qu’à travers les premiers déploiements, de nombreuses entreprises clientes observent déjà une véritable valeur ajoutée. Une étude menée auprès de 70 early adopters dans le monde aurait ainsi révélé qu’ils espèrent, en moyenne, une réduction de 52 % des temps d’arrêt, une baisse de 41 % de la durée de déploiement et un gain de productivité de 15 heures par an et par employé. Par ailleurs, 91 % des entreprises interrogées attendraient aussi une diminution du travail d’administration serveur et 88 % souhaiteraient ainsi réduire les tâches d’administration réseau.


Des gains immédiats

En France, l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques), déjà équipée de Windows 2008 R2, a déployé Windows Server 2012 en phase bêta pour proposer des postes de travail en mode VDI. L’organisation aurait déjà observé des gains immédiats, notamment des performances et une disponibilité accrues par rapport à une station de travail physique ainsi qu’une traçabilité complète des accès et une possibilité d’accès externe sécurisée par authentification forte. Actuellement, l’OCDE a déployé 80 machines virtuelles qui sont par ailleurs utilisées pour du calcul intensif et distribué dans le cadre d’analyses de micro-données statistiques.

A moyen terme, elle prévoit d’étendre sa plateforme pour en faire une pièce maitresse de son initiative ByOD, afin de fournir un environnement standardisé à ses clients utilisant leurs équipements personnels.

Microsoft a eu la bonne idée de proposer une tarification simplifiée de Windows server 2012. Actuellement deux versions sont proposées : Standard, avec deux VM, et Datacenter, avec un nombre illimité de machines virtuelles. La première est facturée 882 dollars, la seconde vaut 4.809 dollars. Deux autres versions devraient voir le jour à la fin de l’année : Essentials pour les PME (425 dollars) et Foundation, disponible uniquement en OEM.