Alors que le lancement de Windows 11 est prévu le 5 octobre, les atermoiements de Microsoft ne contribuent pas à apaiser la polémique sur la configuration des PC qui pourront l’exploiter.

On le sait, le nouveau système d’exploitation peut se contenter de ressources assez modestes : un simple processeur 1Ghz bi-cœur avec  4 go de RAM suffit pour le faire fonctionner.  Mais il impose d’autres pré-requis comme la présence de la fonction de sécurité TPM (Trusted Platform Module) 2.0 ou encore d’un mode de démarrage sécurisé. Ce qui implique des PC assez récents.

Suite à ses premiers tests, Microsoft s’était donc montré strict sur ses exigences avec des processeurs Intel Core d’au moins 8ème génération ou AMD Zen 2. Cela avait suscité la grogne des utilisateurs puisque des processeurs puissants comme l’Intel Core i7-7700K ou l’AMD Ryzen 7 1800X étaient mis sur la touche.

Fin août, Microsoft a fait un pas en arrière en assouplissant un peu la configuration minimale requise. De nouveaux processeurs ont été ajoutés à la liste de compatibilité, notamment et symboliquement le Core i7-7820HQ, qui équipe l’ordinateur Surface Studio 2 de Microsoft. Les Core X et Xeon W font également partie des repêchés.

L’éditeur a par ailleurs laissé entendre à plusieurs médias américains que le nouveau système pourrait malgré tout trouver sa place sur des machines non compatibles. Pour ce faire, les utilisateurs auraient à télécharger l’image ISO du système et à l’installer manuellement. Mais ils ne pourraient alors bénéficier d’aucune mise à jour via Windows update. Une hypothèse qui a encore une fois suscité l’incompréhension.

A ce stade, trois choix s’offriraient donc aux possesseurs de PC non compatibles. Rester sous Windows 10 dont les mises à jour sont garanties jusqu’en 2025, prendre le risque de passer à Windows 11 sans les mises à jour de sécurité et avec un système plus instable… ou passer à la caisse pour s’équiper d’un nouveau PC compatible.De quoi laisser beaucoup d’utilisateurs insatisfaits. Mais il reste encore quelques semaines à Microsoft jusqu’au lancement pour faire évoluer les choses et, espérons-le, apporter d’autres solutions.