Au 1er trimestre de son exercice 2020/21 (du 1er avril au 30 juin 2020), Wavestone a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 94,4 millions d’euros, en baisse de 4% sur un an. A taux de change et périmètre constants (hors WGroup), le cabinet enregistre une décroissance de 10%. Ce recul correspond à une baisse de l’activité de l’ordre de 15% par rapport à la situation avant l’épidémie de Covid-19. Pour faire face à ce ralentissement et atténuer en partie le coût de la sous-activité des équipes, la société a recouru aux dispositifs d’activité partielle, qui ont concerné 11% des effectifs facturables. Le taux d’activité s’est établi à 63%, légèrement au-dessus de l’attente du cabinet, contre 71% sur l’ensemble de l’exercice précédent. Quelques renégociations d’accords-cadres et les exigences tarifaires des clients ont par ailleurs abouti à  une pression sur les prix, le taux journalier moyen s’établissant à 857 euros contre 878 euros un an plus tôt, soit une baisse de 2%.

Au 30 juin 2020, Wavestone comptait 3.434 collaborateurs, contre 3.498 à l’issue de l’exercice 2019/20 (fin mars). Un gel des recrutements instauré depuis la mi-mars reste en vigueur à ce jour. Le turn-over s’établit à 15%, contre 14% au 31 mars. Ce chiffre devrait baisser rapidement au cours des prochains trimestres suite au recul des démissions.

Après une forte baisse en avril et mai, les prises de commandes ont enregistré une forte reprise en juin. Le cabinet demeure toutefois prudent concernant le taux d’activité du 2ème trimestre de l’exercice, notamment pour les mois d’août et de septembre. Il entend donc poursuivre le recours aux dispositifs d’activité partielle. Il constate toutefois une forte résilience de certains secteurs tels que l’industrie pharmaceutique, les utilities et le secteur public, sur lesquels il concentre la relance commerciale. La situation des services financiers est en revanche plus contrastée, avec une demande en forte baisse dans le secteur bancaire, l’assurance restant mieux orientée. Les secteurs de l’énergie et du transport enregistrent quant à eux un ralentissement est moins brutal que prévu.

Bénéficiant d’un bon niveau d’encaissement client, la trésorerie disponible s’est renforcée pour atteindre 82 millions d’euros au 30 juin.et la dette financière nette (hors dettes locatives) étant ramenée à environ 12 millions d’euros, contre 29,1 millions d’euros fin mars.

Lz cabinet confirme l’objectif de 15 millions d’euros d’économies sur l’exercice 2020/21, hors effet des dispositifs d’activité partielle et sans ajustement des effectifs. Il table sur une marge opérationnelle courante d’environ 7% au 1er trimestre 2020/21. Il ne communique toutefois pas d’autres prévisions.