Rubrik a fait l’acquisition des technologies et des actifs de propriété intellectuelle clés d’Igneous, une société spécialisée dans le stockage en réseau et la gestion de données non structurées. Les conditions financières de la transaction ne sont pas dévoilées.

« La combinaison de la technologie innovante qu’Igneous a développée avec la puissance et l’étendue de la plate-forme Rubrik apportera à nos clients la meilleure solution de gestion des données non structurées », commente dans un communiqué Vinod Marur, vice-président de l’ingénierie chez Rubrik. « Nous sommes très heureux d’intégrer l’équipe d’Igneous dans la famille Rubrik et de permettre à nos clients de réaliser la valeur de leurs données non structurées tout en réduisant les risques et en optimisant l’utilisation des ressources informatiques. » 

Selon le spécialiste des solutions de sauvegarde et de restauration des données, la technologie Igneous fonctionne extrêmement bien avec les systèmes NAS haute performance à l’échelle du pétaoctet, démontrant ainsi sa capacité à migrer, à indexer et à protéger cette charge de travail dans des environnements hybrides. Igneous est capable de scanner des centaines de millions de fichiers NAS, d’indexer les métadonnées et de transférer des copies de protection des données vers le cloud grâce à une architecture incrémentale. Sa technologie offre également une interface web simple à utiliser pour la gestion de ces données, avec la possibilité d’une intégration plus poussée par API Rubrik. Les clients peuvent compter sur Igneous pour trouver les fichiers à faible taux d’accès et les déplacer du stockage primaire vers des niveaux moins coûteux, et pour sauvegarder les fichiers, tout cela à grande échelle, se félicite Rubrik.

Igneous a signé des accords de partenariat avec NetApp, Dell EMC, Pure Storage, Qumulo, Microsoft Azure, AWS, Google Cloud, Cloudian et Wasabi.

Créée en 2013 et basée à Seattle, Igneous était comme bien d’autres jeunes pousses confrontée à un environnement économique difficile lié à la pandémie de Covid-19. Le mois dernier, le site spécialisé Blocks & Files révélait qu’elle avait dû se séparer d’une partie de ses salariés.