Alphabet, la maison mère de Google, a une nouvelle fois dépassé les attentes des analystes au second trimestre. Son chiffre d’affaires a progressé de 14% sur un an pour atteindre 84,7 Md$, contre 84,19 Md$ attendus par Wall Street. En hausse de 28%, le bénéfice net s’est établi à 23,6 Md$, ou 1,89$ par action contre 1,84$ visé par le consensus.

Les ventes de publicité, principale source de revenus d’Alphabet, se sont élevées à 64,62 Md$ contre 58,14 Md$ un an plus tôt, soit une hausse de 11%. La vague de l’IA stimule aussi son activité cloud, dont les revenus ont bondi de 28,8% à 10,35 Md$.

« Les revenus du cloud dépassent pour la première fois les 10 milliards de dollars sur un trimestre et le milliard de dollars de bénéfice d’exploitation », s’est félicitée dans un communiqué la directrice financière Ruth Porat.

« Notre solide performance ce trimestre met en évidence la force continue de la recherche et la dynamique du cloud », a commenté pour sa part le PDG Sundar Pichai. « Nous innovons à chaque niveau de la pile d’IA. Notre leadership de longue date en matière d’infrastructure et nos équipes de recherche internes nous positionnent bien à mesure que la technologie évolue et que nous poursuivons les nombreuses opportunités à venir. »

La course à l’IA se traduit néanmoins par des dépenses d’investissement massives de 13 milliards de dollars sur le trimestre. Lors de la conférence téléphonique avec les analystes, Ruth Porat, a prévenu que les marges d’exploitation du troisième trimestre seront pénalisées par cette hausse des investissements dans l’infrastructure technique.

Cela peut expliquer la baisse autour de 4% de l’action en séance malgré la qualité de la publication. Le titre reste toutefois en progression de plus de 25% depuis le début de l’année.