Sur un marché prometteur, vers lequel semblent converger tous les grands éditeurs, les fournisseurs de services managés français restent des acteurs de taille modeste, à la rentabilité fragile. Comment franchir le plafond de verre et occuper toute la place que leur confrères occupent déjà dans les pays anglo-saxons ? Telle est la thématique générale de notre prochain cycle de tables rondes, qui se tiendra le 19 septembre prochain de 9h00 à 11h00 et qui sera retransmis en direct sur notre chaîne Youtube.

L’une des approches pour les MSP, qui suivent en cela la tendance impulsée par les éditeurs MSP eux-mêmes, consiste à étendre le périmètre de leurs expertises pour être en mesure de gérer une fraction toujours plus large du système d’information de leurs clients. Ainsi, après la gestion des systèmes et du réseau, l’enjeu se déplace actuellement sur la cybersécurité, les ERP et autres applications critiques. Mais ces investissements renchérissent le coût des prestations et, pour certains MSP, la tentation de recourir à la croissance externe pour faire grossir rapidement leur parc utilisateurs et rentabiliser un backoffice de plus en plus étoffé.

Autre piste explorée, celle de l’automatisation des process via notamment les outils d’intelligence artificielle et de RPA. Déjà, certains MSP développent leurs propres robots reposant sur les grands moteurs d’IA générative, par exemple pour améliorer la productivité de leur service support (via la prise en charge de processus simples comme la création d’un nouvel utilisateur, l’ouverture/fermeture d’un ticket d’incident, mais aussi la qualification et la priorisation d’incidents). Les robots sont également pressentis pour assister les développeurs dans le développement d’interfaces ou de scripts visant à faire communiquer différents outils entre eux, automatiser le marketing, etc. Les MSP doivent former eux-mêmes leurs LLM ? Avec quelles données métier ? Doivent-ils s’en remettre aux IA fournies par les éditeurs MSP ? Telles seront quelques-unes des questions qui seront abordées au cours de la deuxième partie de cette matinale.

Enfin, l’une des limites à laquelle se heurtent les MSP dans leur recrutement de nouveaux clients est la prise en compte de leur informatique héritée. Peut-on leur faire profiter des bénéfices du modèle MSP sans remettre en question leur existant ? Dans quelle mesure les MSP peuvent-ils imposer leurs outils sans rendre la facture rédhibitoire ? Arriver à l’excellence opérationnelle suppose une démarche de fond, reposant sur la standardisation à l’extrême et une démarche d’amélioration continue qui s’accommode mal des particularismes de chacun.  Comment concilier toutes ces contraintes avec la nécessaire recherche de réduction des émissions carbone ? Autant de points qui seront débattus lors du troisième temps fort de cette matinale.

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