Des logiciels garantis sans backdoors : c’est ce que garantit Microsoft.  Pour nous convaincre et surtout convaincre les agences gouvernementales du monde entier que ses produits sont à l’abri des cyberattaques et

de la curiosité de la NSA, du FBI ou du GCHQ (Government Communications Headquarters) britannique, l’éditeur de Redmond a ouvert un premier Transparency Center à Redmond.

Depuis un an, 42 agences émanant de 23 gouvernements y ont accès aux codes sources de Outlook.com, d’Office 365, de SkyDrive et de Windows Azure pour vérifier l’absence de portes dérobées ou de vulnérabilités pouvant être exploitées par des personnes malintentionnées.

Restait toutefois un interlocuteur de taille à convaincre : la Commission européenne. Pour faciliter la tâche, Microsoft vient d’ouvrir un deuxième centre à Bruxelles.
 » Aujourd’hui nous accueillons la Commission européenne en tant que dernier participant à notre programme « , se réjouit sur son blog le vice-président en charge de la sécurité chez Microsoft, Matt Thomlinson.

 » C’est en augmentant la confiance dans les solutions digitales qui ont le potentiel de canaliser toutes les économies que l’Europe peut assurer à tous ses citoyens et entreprises les bénéfices de la révolution digitale et restaurer l’estime des gouvernements. Nous pensons que l’annonce de ce jour nous aidera à vous faire faire un pas en avant dans cette voie « , conclut Matt Thomlinson.

Le centre bruxellois sera également ouvert aux différents gouvernements d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient.