Microsoft va fermer son bureau Skype de Londres annonce le Financial Times qui indique que cette annonce intervient alors que « l’industrie technologique britannique est prête à tout pour convaincre qu’elle est prospère et ouverte aux entreprises dans la foulée du Brexit ».
Dans un communiqué transmis à nos confrères, Microsoft explique qu’il va unifier ses ressources et éliminer les doublons, ce qui pourrait affecter des emplois chez Skype et Yanmer dans le monde entier. « Nous nous engageons à faire tout ce que nous pouvons pour aider les personnes impactées par cette procédure », ajoute l’éditeur.
Le service de communication en ligne, créé à Londres en 2003 et racheté par Microsoft en 2011 pour 8,5 milliards de dollars, emploie 400 personnes dans la capitale britannique. « C’est désolant, Skype est une des icônes européennes de l’industrie technologique et une véritable « licorne » disposant d’un magnifique pedigree d’innovation et de talent », a commenté Russ Shaw, fondateur de Tech London Advocates, un important groupe de pression économique, et ancien vice-président de Skype Emea. Il a quitté l’entreprise lors de son rachat par Microsoft.
Selon Marie Jo Foley de ZDnet USA, 220 emplois seraient concernés outre-Manche. Notre confrère spécialisée dans l’actualité Microsoft indique que 300 postes seront également supprimés à Redmond ainsi qu’un nombre indéterminé dans d’autres pays. Ces départs s’inscrivent dans le dernier plan de licenciement annoncé fin juillet par l’éditeur. Celui-ci prévoit le congédiement de 2.850 personnes d’ici août 2017. Il succède à deux autres plans, l’un de 7.400 emplois annoncé en juillet 2015, l’autre qui affecte 1.850 personnes (dont 1.350 en Finlande, chez l’ex-Nokia), divulgué en mai dernier.