Microsoft va licencier 10.000 personnes, soit 5% environ de ses effectifs, dans les mois qui viennent. C’est la plus grande vague de licenciements du plus grand éditeur de logiciels au monde depuis 2014.

Pour mémoire, en 2014, Microsoft licenciait 18.000 personnes après le rachat des appareils et services de Nokia pour un montant d’environ 7 milliards de dollars.

A présent, le PDG de Microsoft, Satya Nadella, invoque le ralentissement de la demande de PC et licences Windows ainsi qu’une récession potentielle. Cependant, le géant de Redmond continuera à embaucher dans des « domaines stratégiques clés ».

Satya Nadella ajoute que « les employés américains éligibles aux avantages sociaux bénéficieront notamment d’une indemnité de départ supérieure à celle du marché, d’une couverture médicale continue pendant six mois, de la possibilité de continuer à acquérir des actions de la société pendant six mois, de bénéficier de services de transition de carrière et d’un préavis de 60 jours avant licenciement, que ce préavis soit ou non légalement obligatoire. Hors des États-Unis, les indemnités seront alignées sur la législation du travail à chaque pays ». Selon lui, « Microsoft sortira de cette situation plus forte et plus compétitive ».

Pour rappel, Microsoft a déjà licencié un peu moins de 1.000 employé·e·s en octobre 2022, quelques jours avant la publication de son rapport trimestriel sur les bénéfices de l’exercice fiscal 2023. En juillet dernier, Microsoft déclarait également avoir licencié 1% de son effectif mondial.

Cette nouvelle annonce de licenciements imminents a lieu avant que Microsoft ne publie ses résultats financiers du deuxième trimestre de son exercice fiscal 2023. Les revenus tirés des licences Windows ont baissé de 15% au cours du trimestre précédent et Microsoft s’attend à une nouvelle baisse car les ventes de PC s’effondrent, notamment en raison de l’inflation.

Pour autant, Microsoft prévoit une croissance annuelle de 2% de son chiffre d’affaires en ce second trimestre fiscal 2023. Cela représente entre 52,35 et 53,35 milliards de dollars de revenus.