Les développeurs préfèrent travailler dans une TPE-PME que dans une grande entreprise. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée du 1er au 16 mars par Le blog du modérateur du site de recrutement Régionsjob auprès de 836 développeurs en activité. Près de la moitié d’entre eux (49%) ont en effet indiqué qu’ils préféraient une TPE-PME. Les ETI attirent de leur côté 13% des salariés, tandis que les grands groupes séduisent 12,3% des développeurs. A peine 10% des salariés en poste souhaiteraient être freelances, et seulement 8,8% travailler en agence. Les entreprises les plus mal notées sont toutefois les ESN qui attirent à peine 4% des développeurs.

La plupart des sondés se disent plutôt heureux au travail (55%), voire très heureux (15%). Très logiquement, la grande majorité d’entre eux déclare aimer leur entreprise. Ils sont 25,6% à beaucoup l’aimer et 54,2% à plutôt l’aimer. Ils sont toutefois prêts à changer d’employeur. En effet, à peine 56% d’entre eux croient savoir qu’ils seront dans la même entreprise dans 1 an. Un pourcentage qui descend à 40% à l’horizon de deux ans et à 16% dans cinq ans. Les développeurs sont d’ailleurs très nombreux (61,6%) à se déclarer à l’écoute du marché et prêts à saisir les opportunités qui se présentent. Un pourcentage non négligeable (17,3%) est d’ailleurs en recherche active d’emploi.

Sans surprise, 75% des répondants changeraient d’employeur pour un salaire plus élevé. Les technologies et méthodes utilisées arrivent en seconde place (57%), devant l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (47%). L’ambiance (44%) et le lieu du travail (42%) sont également deux éléments importants. Curieusement, le produit arrive bon dernier (12%). On notera à ce propos que la grande majorité de l’échantillon (65%) estime n’être pas assez réménérée.

Dans un marché où règne la pénurie, les développeurs sont très sollicités. Selon l’enquête, 39% d’entre eux se voient proposer entre 1 et 3 offres par mois, 21% en reçoivent entre 4 et 10, et 6% en enregistrent plus de 10. Des offres pas toujours très pertinentes d’ailleurs puisque 12% seulement des sondés jugent que les offres reçues sont très pertinentes et 35,6% assez pertinentes.

L’ensemble de la communauté des développeurs reste active en dehors du travail. A peine 15% des personnes sondées décrochent vraiment. Elles sont en revanche nombreuses (60,8%) à faire de la veille, à travailler sur d’autres projets plus personnels (47,6%) ou à participer à des hackatons et/ou challenges de développement (26%). De plus, 79% des développeurs se forment régulièrement aux nouveautés liées à leur métier ou aux langages de développement, généralement au travers des sites spécialisés (78,2%) et des cours en ligne (72,6%).

L’enquête de Régionsjob s’est également intéressée aux freelances, qui représentent 11% de l’échantillon. Ils sont en majorité (56,8%) satisfaits de leur statut. Cependant, 22,7% aimeraient travailler en TPE-PME et 9% en agence. Ils sont par ailleurs 33% à se déclarer très heureux et 55,7% à être plutôt heureux de leur métier.