Après un exercice 2018-2019 marqué par une perte de 4,8 M€ et une hausse significative (+17%) de son endettement financier, LDLC est parvenu à redresser spectaculairement la barre sur l’exercice 2019-2020 (clos le 30 mars) en réalisant un résultat net de 8,3 M€ et en divisant par sept son endettement financier net en le ramenant à 8,6 M€ (contre 60,3 M€ un an plus tôt).

Seule déception : le chiffre d’affaires est en léger recul (-2,8%) par rapport à l’exercice précédent à 493,4 M€, pénalisé notamment par les effets négatifs du repositionnement de l’offre Materiel.net sur son premier semestre et par les premiers effets de la crise sanitaire sur la chaîne logistique sur la période janvier-mars 2020. Sur l’exercice, l’activité BtoC recule de 3,7% 323,5 M€ et l’activité BtoB stagne à 162,3 M€. Les boutiques ne progressent que de 11,2% (à 66,7 M€) alors que le réseau en France est passé de 42 à 51 magasins en un an.

Mais cette érosion du chiffre d’affaires aura été le prix à payer pour donner de la consistance à l’excédent d’exploitation, passée de 0,4% du chiffre d’affaires en 2018-2019 à 3,2% sur l’exercice 2019-2020 (dont 4,1% sur le seul second semestre).

L’autre marqueur de cet exercice aura été les cessions de l’entrepôt de Nantes (juin 2019) et des murs du siège social situé de Limonest (juillet 2019) qui auront permis de réduire l’endettement net de 51,7 M€.

Fort de ce retour à la rentabilité, de la réduction de son endettement, de la bonne tenue de ses ventes pendant la crise Covid et de la finalisation de l’acquisition de Top Achat (qui a réalisé environ 90 M€ de CA en 2019), LDLC table sur un chiffre d’affaires de plus de 600 M€ en 2020-2021 (en croissance de plus de 20%) et un excédent brut d’exploitation multiplié par deux de 33 M€ (contre 15,7 M€).