A l’issue de son troisième trimestre 2019 décalé, la transition vers un modèle d’abonnement s’est concrétisée pour Nutanix par une chute de chiffre d’affaires et une augmentation des pertes par rapport à l’an dernier. Au cours d’une conférence avec les analystes, le CEO de la société, Dheeraj Pandey, a toutefois affirmé que cette transition sera la clé du succès à long terme, dans la mesure où Nutanix prenait de l’avance sur ses concurrents rapporte CRN.

Au 30 avril, le chiffre d’affaires s’établissait à 287,6 millions de dollars, en baisse par rapport aux 289,4 millions de dollars et légèrement en dessous des 290 millions de dollars prévus. Avec 346,0 millions de dollars, contre 351,2 millions de dollars un an plus tôt, les facturations sont également en baisse. En revanche, les revenus provenant des logiciels et du support ont augmenté de 17% par rapport à l’année dernière pour atteindre 265,8 millions de dollars, tandis que les facturations de logiciels et de support ont augmenté de 11% à 324,2 millions de dollars. Le spécialiste de l’hyperconvergence a enregistré une perte nette GAAP de 209,8 millions de dollars, soit 1,15 dollar par action, contre une perte nette GAAP de 85,7 millions de dollars, soit 0,51 dollar par action au troisième trimestre de l’exercice 2018.

Selon Seeking Alpha, les analystes s’attendaient à un chiffre d’affaires d’un peu plus de 297 millions de dollars et à une perte GAAP par action de 0,94 dollar.

« Nous sommes encouragés par le dynamisme et la croissance de nos activités d’abonnement, alors que nous passons à un modèle de revenus récurrents, ce qui permettra un flux de revenus plus prévisible et offrira à nos clients une plus grande flexibilité pour leurs déploiements dans le cloud hybride », explique dans un communiqué Duston Williams, CFO de Nutanix. « Nous sommes convaincus que les mesures que nous avons prises pour renforcer la génération de leads et améliorer l’exécution des ventes nous positionnent pour l’avenir. » Il a ajouté que Nutanix connaissait un ralentissement de son cycle de vente dans la mesure où les commerciaux, les partenaires et les clients avaient besoin de formation sur le modèle, et ce bien que la tarification à l’abonnement devenait la norme. Il a prévenu par ailleurs qu’il faudrait deux ou trois trimestres pour effacer les conséquences des changements apportés à la direction des ventes en Amérique et dans le monde.