Intel prévoit de réduire ses effectifs de 544 personnes à Santa Clara et à Folsom, en Californie. Le géant américain des puces annonce également la fermeture d’un centre de recherche et développement de 200 millions de dollars à Haïfa, en Israël, et celle d’un projet de centre de R&D de 700 millions de dollars à Hillsboro, dans l’Oregon. La société maintient cependant son investissement de 20 milliards de dollars dans deux usines de semi-conducteurs dans l’Ohio.

En ce qui concerne ces lieux de fabrication dans l’Ohio, Intel utilise les fonds de la loi CHIPS pour subventionner leur expansion. A cette occasion, elle a annoncé vouloir créer 7.000 emplois dans le secteur de la construction et 3.000 emplois à temps plein pour travailler dans les usines.

En octobre dernier, Intel avait annoncé son intention de supprimer des postes et d’élaguer son portefeuille de produits du fait de la baisse de ses revenus de près de 20% en 2022. Or, l’entreprise compte plus de 120.000 employé·e·s dans le monde. Ces 544 licenciements en Californie ne représentent donc qu’une infime partie de l’effectif total. Il y a lieu de penser que d’autres suppressions d’emplois sont à venir.

En décembre dernier, en Irlande, Intel a proposé au personnel de son usine de Leixlip, dans le comté de Kildare, de prendre un congé volontaire sans solde de trois mois pour éviter une vague de licenciements dans ce site.