Sur un marché français de l’impression en mal de croissance en valeur, Lexmark tire son épingle du jeu grâce au segment des imprimantes laser A4 haut de gamme.

 

 

Les ventes du premier trimestre ont conforté la filiale française de Lexmark dans sa stratégie axée sur la valeur. Après la percée sur le segment des imprimantes jet d’encre en 2010 (voir l’article Channel News du 26 janvier), cette fois, c’est l’impression laser qui est en exergue. Selon les relevés d’IDC, sur un marché français de l’imprimante laser en progression de 5,5% en unités, Lexmark affiche une progression de +12,3% en unités vendues. Mieux : alors que le marché laser en valeur recule de 15,9% en France, la progression de Lexmark sur ce même segment est de 7,7% en valeur.

 

« Il est facile de vendre plus en baissant les prix, mais beaucoup moins simple de gagner à la fois en volume et en valeur », commente Etienne Maraval, directeur marketing de Lexmark France. L’explication de ce bon résultat vient selon lui de la focalisation sur le créneau de la demande en équipement A4 de plus de 500 dollars (environ 400 euros). Lexmark France y pointe en leader, avec 24% de parts de marché, et des ventes en progression de 57%. Au niveau mondial, le constructeur est numéro quatre du marché laser, avec 9 à 10% de parts de marché en unités.

 

L’accueil réservé à la large gamme de multifonction laser compense largement le recul des ventes de gros équipements A3/A4. « 98% des besoins des entreprises relèvent de l’impression en A4 », souligne le responsable marketing.

 

De même, les bons résultats sur le segment laser permet d’amortir l’atonie des ventes d’imprimantes jet d’encre correspondant aux besoins grand public et TPE. Segment qui, selon les relevés d’IDC mentionnés par Etienne Maraval, a reculé en France de 10% en volume sur le premier trimestre 2011 et est en baisse de 21% en valeur.

 

L’autre satisfaction de la filiale française vient des bons débuts enregistrés avec l’offre d’infogérance d’impression. Avec des grands comptes acquis à cette cause tels que Carrefour ou le Crédit Agricole du Finistère («entre autres», précise Etienne Maraval). Les étapes proposées dans cette démarche (rationalisation des équipements et de leur maintenance, réduction du volume et des coûts d’impression) peuvent de plus s’adosser à la technologie de gestion de contenu acquise avec la société Perceptive Software. De quoi rationaliser les besoins de certains processus métiers (facturation, GRH, note de frais, etc), gros générateurs d’impression papier.