Pour les partenaires, c’est d’autant plus la douche froide, qu’ils venaient de recevoir un courrier de Didier Halbique, nouveau patron du channel, leur indiquant en substance que le passage de flambeau n’allait rien changer. « Les relations commerciales et contractuelles […] ne seront en rien altérées par le rachat. Nous resterons une filiale autonome au sein du groupe Fujitsu. Nous resterons présents sur le marché EMEA, et prévoyons de garder nos activités au plus près de nos clients comme de nos partenaires. Tous nos contrats se poursuivront et resteront valides. [Nous] avons la ferme intention de garder notre entité Channel au centre nos prioriités. »

 

Une stratégie peu lisible

 

Ce courrier précisait en outre « Notre gamme de produits sera uniformisée et les PC et portables en feront toujours partie. » Un engagement dont beaucoup doutent désormais. « Ce qui est à peu près certain, c’est que nous allons abandonner les marchés de la grande distribution et les segments d’entrée de gamme, explique un salarié. En revanche il est prévu de poursuivre une activité postes de travail complémentaire de l’activité serveurs ».

 

Mais où s’établira la frontière entre segments d’entrée de gamme et segments à plus forte valeur ajoutée ? Personne ne le sait. L’arrêt, même partiel, de cette activité PC risque en plus d’avoir des conséquences sur les autres activités du groupe, et notamment Fujitsu Services, plus grosse filiale du groupe en France (avec 600 personnes), dont une part non négligeable de l’activité consiste à assurer les contrats de maintenance sur les matériels Fujitsu Siemens.

 

Sur le même sujet :

Siemens confirme son retrait de Fujitsu-Siemens Computers

Divorce Fujitsu-Siemens : les revendeurs incrédules

Page :
  • 1
  • 2