Dans sa dernière newsletter, la fédération des entreprises du bureau et du numérique passe en revue les résultats et avancées enregistrés sur les différents dossiers qu’elle traite. Nous en avons retenu trois principaux.
La fédération Eben vient ainsi de mettre à disposition de ses adhérents un ensemble d’une quinzaine de documents relatifs au RGPD. Élaborés en lien avec son cabinet d’avocats conseil, ces documents viennent en complément de son guide RGPD publié fin avril. Constitué d’une dizaine de pages, ce guide répondait aux principales questions quer se posaient les adhérents à l’époque. Mais d’autres questions sont rapidement apparues, comme : – « est-ce que je dois élaborer un registre des traitements ? » ou – « est-ce que je suis considéré comme sous-traitant au sens RGPD du terme ? » ou encore – « est-ce que je suis obligé de désigner un DPO ? ». La fédération Eben répond donc à ces questions sous forme de fiches pratiques, de clausiers (document listant les clauses et mentions obligatoires) ou de modèles types.
Sur le plan formation, la fédération Eben a confirmé le démarrage fin septembre de la seconde promotion de sa formation professionnalisante de Chargé d’affaires du numérique lancée en juin 2017. Les 8 stagiaires de première promotion viennent d’achever leur cursus par leur soutenance. Les résultats seront connus dans les prochains jours. La seconde promotion compte à ce jour 12 stagiaires inscrits, dont la plupart ont déjà trouvé une entreprise – la formation se déroule sous le régime du contrat de professionnalisation. Negociance, l’organisme de formation qui assure ce cursus pour le compte de la fédération, cherche encore quatre stagiaires pour compléter sa promotion. Profil attendu : des personnes ayant déjà une expérience professionnelle et en recherche d’emploi. C’est en effet le profil le plus prisé par les adhérents de la fédération, en raison de leur intégration plus rapide et de leur. Les cours de cette deuxième promotion auront lieu comme pour la première au sein du TCRM-BLIDA, la pépinière d’entreprises messine du LORnTECH (l’écosytème numérique lorrain). Mais la fédération Eben espère à terme ouvrir de nouvelles promotions à Lyon et à Paris.
Enfin, Eben s’est lancé dans un projet de rapprochement avec le Syndicat de l’impression numérique (SIN). Acté par Eben au cours de son assemblée générale de juin à Barcelone, ce rapprochement doit encore être validé par un vote du côté du SIN. Pour autant, ce rapprochement a toutes les chances d’être voté, le SIN faisant partie de ces branches professionnelles vouées à disparaître dans le cadre de la rationalisation voulue par le gouvernement, explique en substance Delphine Cuynet, directrice générale de la fédération Eben. Avec ses 80 adhérents et ses 3.500 salariés assujettis, le SIN est sous la barre des 5.000 salariés requis pour garder son indépendance. Pour comparaison Eben compte près de 2.100 adhérents et revendique 100.000 salariés relevant de sa convention collective. Le vote aura lieu le 27 septembre et le rapprochement, s’il est validé, prendra effet le 1er janvier. Ensuite, les deux organisations professionnelles auront trois ans pour faire converger leur convention collective respective. Parmi les points sur lesquels il faudra trouver un consensus : le 13e mois des salariés du SIN, qui n’existe pas dans la convention collective Eben.