La fédération des entreprises du bureau et du numérique vient de recevoir deux soutiens de choix avec les adhésions des groupements Convergence et Résadia. Le premier, qui compte lui-même quelque 80 adhérents , a rejoint la fédération courant 2013 et le second (36 associés) début 2014.
Ces ralliements permettent notamment à la Fédération EBEN de faire remonter le nombre de ses adhérents télécoms. Tombés à 90 il y a dix-huit mois au lendemain de la fusion de la FEB et de la Ficome, acte fondateur de la Fédération EBEN, ils seraient 150 actuellement.
Loïc Mignotte, membre du comité de direction de Résadia et par ailleurs vice-président de la commission informatique d’EBEN, note à ce propos que certains adhérents qui avaient quitté la Ficome lors du rapprochement avec la FEB reviennent aujourd’hui via l’adhésion de Résadia.
Au global, la Fédération EBEN revendique un nombre d’adhérents stable autour de 2.200 (dont 40% sont issus des secteurs de l’informatique et des télécoms) en raison de la concentration qui s’accélère tant parmi les entreprises du bureau (papetiers, fournituristes, distributeurs de matériels de bureau) que des entreprises du numérique. André Vidal, président de la FEBEN estime que leur nombre devrait être divisé par deux d’ici à cinq ans.
À noter pour finir que la fédération vient d’entériner le rapprochement de ses commissions télécoms et informatique. « Rapprochement mais pas fusion », nuance toutefois André Vidal. De fait, les commissions existantes demeurent mais elles mettront un certain nombre de sujets en commun. « La convergence des métiers à l’origine de la fusion de la Ficome et de la FEB est encore plus rapide qu’on ne l’imaginait », constate André Vidal.
Concernant l’affaire qui oppose la Fédération EBEN à son ancien vice-président Silvano Trotta, à qui le tribunal de Grande Instance de Paris a donné raison en première instance, André Vidal ne fait aucun commentaire. La fédération a interjeté appel.