Selon La Repubblica, le directeur de la filiale italienne d’Econocom et un entrepreneur, Giorgio Cristiano Paolo Veronese, auraient mis en place un vaste trafic de fausses factures. Entre 2012 et 2018 la filiale de l’ESN bruxelloise aurait ainsi facturé des services fictifs pour un total de plus de 18 millions d’euros. Plus de 45 entreprises, parmi lesquelles les opérateurs Fastweb et BT Italia, seraient mêlées à l’affaire. Les deux suspects auraient utilisé une partie de cet argent pour l’achat de deux propriétés et de produits de luxe. Outre les deux biens immobiliers, un yacht, une Porsche, une Ferrari et une moto BMW ont été saisis par la justice.

Les deux responsables du trafic ainsi que 21 personnes – parmi lesquelles 7 chefs d’entreprise – font l’objet d’une enquête pour complot, émission de fausses factures, fraude et auto-blanchiment. Le responsable grands comptes de Fastweb fait quant à lui l’objet d’une enquête pour fraude et émission de fausses factures.

Les bureaux du spécialiste de l’appareillage auditif Amplifon, de la bourse de Milan, d’Ansaldo Energia et de Banca Passadore ont de leur côté fait l’objet d’une perquisition. Ces clients d’Econocom ne sont toutefois pas mis en cause.