À l’occasion de la publication de ses résultats du premier trimestre, Devoteam a dévoilé ses perspectives pour l’ensemble de l’année. Elles ne sont pas bonnes. Après un premier trimestre en croissance organique de 8,9%, à 207 millions d’euros, la société de services prévoit une baisse de 5% à 7% de son chiffre d’affaires sur le deuxième trimestre 2020. Les pays les plus touchés par cette baisse de régime devraient être la France, l’Allemagne et les Pays-Bas avec une baisse du chiffre d’affaires de 10% à 15%. Les secteurs d’activité les plus mal en point sont l’aéronautique, les services hors finance et l’industrie automobile, note l’entreprise dans un communiqué.

Toujours au deuxième trimestre 2020, l’effectif net devrait diminuer d’environ 150 collaborateurs alors qu’il a progressé de 96 collaborateurs – malgré un taux d’attrition à 31,6% – au cours du premier trimestre, pour atteindre 7 658 collaborateurs au 31 mars. Devoteam précise que le taux d’utilisation a baissé d’environ 5 à 7 points comparé aux 82,3% du premier trimestre et qu’il n’attend pas d’amélioration avant le quatrième trimestre. Cette baisse d’activité devrait occasionner des charges de restructurations s’élevant à environ 0,7% du chiffre d’affaires au premier semestre 2020. La marge d’exploitation du premier semestre reste toutefois attendue au-dessus de 6%.

Dans ce contexte, le groupe constate une baisse importante du volume d’opportunités commerciales non pondérées en France et en Allemagne, ainsi qu’une suspension prolongée des projets pendant les congés d’été. L’activité du troisième trimestre devrait donc rester fortement perturbée. Par ailleurs, le secteur bancaire, qui représente plus de 20% des activités du Groupe, reste incertain, notamment en France et au Luxembourg. Devoteam indique n’être pas en mesure d’annoncer d’objectifs annuels.

L’entreprise précise avoir accéléré son plan de certification pendant la période de confinement et ambitionner obtenir plus de 3 000 certifications d’ici la fin de l’année sur les technologies de ses partenariats stratégiques (ServiceNow, Google, AWS, Microsoft, Salesforce) dont près de 300 sur la technologie Kubernetes.