Capgemini a dévoilé aujourd’hui une offre mondiale de services Cloud prêts à l’emploi bâtie en partenariat avec Microsoft. Baptisée SkySight, elle sera disponible en septembre simultanément en France, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas en environnement public, privé ou hybride, et aux Etats-Unis en Cloud public.

Elle repose à la fois sur des technologies Microsoft, telles que Windows Server 2012, System Center, Windows Azure, et des développements maison (services d’orchestration). Hébergée sur les datacenters du groupe, elle permettra aux clients d’accéder via un store aussi bien à des services d’infrastructure que des services applicatifs déployables en quelques heures, précise le groupe dans un communiqué.

Parmi les applicatifs proposés, les clients retrouveront certaines des offres phares de Microsoft (Sharepoint, Lync…) mais également des solutions d’éditeurs indépendants. Capgemini proposera également des services de stockage et de calcul ainsi qu’une plate-forme de tests de logiciels. C’est aussi elle qui prendra en charge la configuration des processus métiers, la facturation, la mesure et le suivi des performances, la sécurité et la conformité des données.

La SSII dit avoir obtenu des conditions commerciales avantageuses de Microsoft pour l’utilisation de ses technologies, rapportent LesEchos. Ce faisant elle espère conquérir de nouveaux clients en environnement Microsoft et poursuivre son essor aux USA, devenus son premier marché en 2012.

Le partenariat avec Microsoft s’est négocié au plus haut niveau, en témoigne la vidéo que la SSII a publiée sur son site mettant en scène Steve Ballmer vantant les mérites de leur alliance. Un partenariat déjà ancien (le groupe réalise 1 milliard d’euros de revenus avec l’éditeur) mais qui était jusqu’ici plutôt porté par sa filiale Sogeti.

Les Echos soulignent également que cette offre illustre le virage stratégique entamé depuis trois ans par la SSII vers l’innovation et la propriété intellectuelle. Capgemini n’a pas dévoilé quelles étaient ses ambitions en termes de revenus avec cette offre mais a expliqué vouloir réaliser 40% de son chiffre d’affaires avec des services à valeur ajoutée (Cloud, Big Data, mobilité…) d’ici à 2015.