Apple est accusé d’espionner ses employé·e·s dans une plainte déposée auprès d’un tribunal californien par Amar Bhakta, qui travaille dans la publicité numérique chez Apple depuis 2020.
L’entreprise contrôlerait notamment les appareils personnels et comptes iCloud de ses employé·e·s et exigerait qu’ils installent un logiciel spécial permettant au géant numérique d’accéder à leurs emails, leur bibliothèque d’images et autres informations personnelles, notamment concernant leur santé.
Selon des sources de l’agence de presse Reuters, Apple interdirait également à ses employé·e·s de discuter de leurs salaires et conditions de travail.
L’action en justice accuse enfin l’employeur de discrimination à l’égard des femmes qui se verraient offrir des salaires inférieurs à ceux des hommes occupant des postes similaires.
Josh Rosenstock, un porte-parole d’Apple, a démenti ces allégations et souligne que les effectifs reçoivent chaque année des informations sur leurs droits lors de séances de formation.
Pour rappel, en octobre dernier, la firme de Cupertino a été accusée de violer le droit du travail par le National Labor Relations Board (Conseil national des relations de travail ou NLRB). Apple fait l’objet d’au moins trois plaintes selon lesquelles l’entreprise aurait illégalement dissuadé ses employé·e·s de discuter en interne et avec les médias de préjugés sexistes et de discrimination salariale.