D’après différentes sources concordantes, des licenciements « surprises » ont actuellement lieu chez HPE aux Etats-Unis et au Canada. Plusieurs salariés ont ainsi fait état sur le site TheLayoff.com de départs sur les sites de Vancouver, Seattle, Houston et Palo Alto. Une partie de l’équipe Openstack et la moitié de celle en charge de Linux auraient également été remerciées. Le responsable d’un équipe non identifiée basée à Portland explique sur Twitter qu’il a été obligé de se séparer de tous ses collaborateurs. « Les meilleurs avec lesquels j’ai travaillé jusqu’à présent », ajoute-t-il désemparé.

Interrogée par GeekWire, une porte-parole du constructeur, a reconnu que des suppressions de postes étaient en cours. « Les changements de main d’oeuvre font partie de la stratégie d’entreprise pour permettre à HPE d’être une entreprise plus agile centrée sur les clients et les partenaires. » Elle a toutefois ajouté que ces départs s’inscrivaient dans le plan annoncé, lequel rappelons-le prévoit la suppression de 25.000 à 30.000 postes.

Au cours d’une conférence avec des analystes qui s’est tenue cette semaine à San Francisco, Meg Whiman a expliqué que si la société conservait sa structure actuelle, ses revenus accuseraient une légère chute au cours des 12 prochains mois, rapporte de son côté le Silicon Valley Business Journal.  La CEO a également expliqué au cours de la réunion qu’elle s’attendait pour 2017 à un bénéfice par action compris entre 1,45 à 1,55 dollar, contre 2,0 à 2,10 dollars par action sans les spinoffs des divisions services et logiciels. Elle a ajouté qu’HPE allait porter un « intérêt renouvelé » sur les serveurs, les équipements réseaux et les systèmes de stockage.