Visiativ et Aubay ont communiqué leurs derniers résultats financiers.

Au troisième trimestre, Visiativ a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 36,2 millions d’euros, en recul de -14% (-15% à périmètre et taux de change constants). La crise sanitaire liée au Covid-19 continue d’impacter les clients et prospects qui retardent leurs décisions d’investissement. Sur les neufs premiers mois de son exercice 2020, Visiativ a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 118,7 millions d’euros, en recul de 6% (de 8% en organique).

Sur la période, le pôle 3DExperience VAR, regroupant les activités liées à l’intégration des solutions de l’univers Dassault Systèmes, a généré des revenus de 75,3 millions d’euros, en baisse de 12% (de 13% en organique).

En revanche, le pôle Visiativ Platform affiche un chiffre d’affaires en croissance de 3% (-1% en organique). Les activités de solutions applicatives (Moovapps), bien que demeurant en recul de 5% au troisième trimestre, ont enregistré une activité plus soutenue que sur le trimestre précédent (-12%). Les activités de Business Development (cloud, infogérance, rapid manufacturing) sont en recul de 5% à fin septembre.

De leur côté, les activités de conseil (innovation, excellence opérationnelle et transformation numérique) poursuivent leur croissance au troisième trimestre (+10%), toujours portées par les activités de « Tax Credit Management ».

Pour les prochains mois, l’ESN ne fournit pas de prévisions mais indique qu’elle demeure tournée vers l’exécution de son plan Catalyst 2023 et la mise en œuvre des différents axes du plan stratégique, « afin de conduire à l’accroissement des synergies entre les différentes activités et à l’optimisation de la performance opérationnelle ».

Le chiffre d’affaires récurrent, en hausse de 6%, est désormais porté à 68% sur les neufs premiers mois de l’année. L’activité à l’international progresse de 4%, représentant 25% de l’activité à fin septembre. « Ces atouts permettent d’amortir les effets de la crise et constituent des facteurs de résilience pour le groupe », précise Visiativ dans un communiqué.

Légère croissance pour Aubay

Aubay affiche de son côté de meilleurs résultats grâce à sa croissance externe (Quantic). Le chiffre d’affaires du troisième trimestre progresse de 0,6% à 99,8 millions d’euros, mais recule de 2,7% en organique. Ces résultats sont légèrement supérieurs à ceux anticipés fin juillet lors de la publication du chiffre d’affaires du premier semestre. Sur les 9 premiers mois, la croissance atteint 2,4% (mais recule de 1,3% à périmètre constant) pour atteindre 314,5 millions d’euros.

En France, le chiffre d’affaires s’établit à 158,6 millions d’euros, soit une croissance de 1% et un recul de 6,0% en organique. L’activité a été marquée par un retour de la demande à un niveau quasi normal à compter de septembre. Le gain de nouvelles affaires a permis d’améliorer sensiblement la productivité et t de faire baisser l’activité partielle à fin septembre.

L’international, qui représente désormais près de la moitié du chiffre d’affaires du groupe, a généré 148,7 millions d’euros, soit une croissance de 3,8%, due en particulier à la signature de plusieurs contrats significatifs en Italie.

Sur l’ensemble du groupe, la reprise de l’activité s’est traduite par l’amélioration du taux de productivité qui s’élève à 94,5% contre 92,8% un an plus tôt, mais sur des bases comparables et hors activité partielle, celle-ci devant être fortement réduite d’ici la fin de l’exercice selon les prévisions de l’ESN.  Aubay a par ailleurs relancé les recrutements, tout particulièrement à l’international. Fin septembre, les effectifs s’élevaient ainsi à 6.469 personnes, contre 6.411 fin juin 2020, et 6.323 à l’issue du troisième trimestre 2019.

Le groupe indique qu’il va poursuivre les recrutements et se concentrer sur l’amélioration de la productivité. Les objectifs énoncés lors de la présentation semestrielle des résultats restent inchangés, soit un chiffre d’affaires 2020 compris entre 420 et 425 millions d’euros et une marge opérationnelle de 9%. Ils sont toutefois construits en prenant l’hypothèse d’une situation stabilisée sur le plan sanitaire et pourraient donc être remis en cause.