Rubrik, qui a levé en mai dernier 180 millions de dollars pour accélérer sa croissance, est en train de réussir son challenge si l’on en croit Bipul Sinha, son co-fondateur et CEO. Selon lui, son carnet de commandes approche les 300 millions de dollars grâce à l’adoption du produit par des grandes entreprises tout autour du monde. « Cela fait de Rubrik un des éditeurs de logiciels d’infrastructure à la plus forte croissance de l’histoire », indique un communiqué.

Au cours de son dernier exercice, le spécialiste de la protection des données a conquis des entreprises comme France Télévision, Mercedes ou encore Tradeweb Europe. En un an, il a multiplié ses effectifs par 3, dépassant ainsi les 800 salariés. Dix nouveaux bureaux ont été ouverts en Inde, en Irlande, au Kansas, en Caroline du Nord, en Espagne, au Texas, au Royaume-Uni et à Washington DC. Son siège européen a été établi à Amsterdam. Son siège de Palo Alto a quant à lui été agrandi. Enfin, son équipe de support a été multipliée par quatre afin d’offrir ses services 24h/24 et 7j/7.

Rubrik vient par ailleurs d’accueillir John W. Thompson, le président du conseil d’administration de Microsoft (et ancien CEO de Symantec), parmi ses administrateurs. Il vient aussi de nommer un directeur financier, le poste nouvellement créé ayant été confié à Murray Demo. Comme le précise le communiqué, ce dernier était jusqu’à présent directeur financier de l’éditeur de logiciels australien Atlassian « qu’il a mené vers une introduction en bourse réussie ». « Etre au sein de l’entreprise pendant un moment aussi critique de sa croissance est une opportunité que je ne pouvais pas laisser passer », explique le nouveau CFO.

« Au cours des quatre prochaines années nous allons développer de nouvelles technologies et solutions afin d’aider les entreprises, non seulement à gérer leurs données, mais à faire plus avec celles-ci. Ajouter l’expertise et le carnet d’adresses de John W. Thompson et l’acuité financière de Murray Demo pose Rubrik sur une base solide afin d’accélérer sa croissance », conclut Bipul Sinha.