Ricoh Industrie France vient d’obtenir le feu vert de l’administration pour la mise en œuvre de son plan de transformation qui prévoit la suppression de 245 postes sur environ 950 sur son site de production alsacien de Wettolsheim. Cette réorganisation affectera notamment ses activités toner, recyclage, son Ol Kits/Document center (impression de notices) et des fonctions supports de sa division Office Printing. Ce plan, validé par les organisations syndicales, s’inscrit dans le cadre du plan de suppression de 4.000 postes au niveau mondial annoncé en mars dernier par le conglomérat japonais. À l’époque, LesEchos avaient annoncé que 360 postes étaient menacés en France dans le cadre de ce plan de réduction des coûts.

Ricoh Industrie France avait présenté son plan en mai dernier en le justifiant dans un communiqué par l’évolution du marché de l’impression « confronté à la transformation digitale et affecté par l’objectif continuel de réduction des coûts d’impression des entreprises et des administrations » et par l’impact de cette situation sur la compétitivité de Ricoh Industrie France.

Grâce à leur mobilisation et à celle de leurs organisations syndicales, les salariés ont toutefois obtenu des mesures d’accompagnement généreuses qui devraient permettre de limiter les licenciements secs. Avec les 28 créations d’emplois prévues par ailleurs – liées au recentrage de l’entreprise dans les activités « à fort potentiel » du papier thermique et du recyclage – le nombre de licenciement ne devrait pas excéder 203 et pourrait même descendre sour les 150.

Wettolsheim est le seul site de production du groupe japonais en Europe. Pour assurer la pérennité de ce site, Ricoh a par ailleurs annoncé un investissement de plus de 20 millions d’euros sur son activité papier thermique.

Sur l’exercice clos en mars 2018, le groupe Ricoh a réalisé un chiffre d’affaires de 2 063 milliards de yens (17 milliards d’euros environ) avec un effectif de 108 000 personnes.