Avaya, désormais délesté de son activité réseaux cédée à Extreme Networks, devrait sortir du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites et terminer sa réorganisation d’ici la fin de l’année. Le spécialiste des communications unifiées a en effet vu son second plan de restructuration validé par la Cour des faillites de New York, le premier présenté en avril ayant été accepté en août. Celui-ci prévoyait une réduction par étapes de la dette par deux. Normalement, ce sera chose faite avant la fin du mois puisque la firme verra sa dette initiale de 6 milliards de dollars ramenée à 2,925 milliards de dollars. Elle aura alors le droit de disposer d’une ligne de crédit garantie par actifs de 300 millions de dollars. Cette nouvelle structure du capital lui permettra alors d’économiser environ 200 millions de dollars d’intérêts par an, comparé à 2016.

« L’approbation de notre plan par la Cour est le résultat de mois de dur labeur et de négociations approfondies avec nos différents actionnaires. Au cours des prochaines semaines, Avaya va sortir plus fort que jamais de ce processus et sera positionné pour des succès à long terme, avec la flexibilité financière qui lui permettra de créer plus de valeur pour nos clients, partenaires et actionnaires », commente dans un communiqué le nouveau CEO, Jim Chirico, qui a succédé à Kevin Kennedy au mois d’octobre. « Je souhaite remercier nos clients et partenaires pour leur support sans faille. La confiance et la loyauté de notre base mondiale de clients et celle de notre réseau de partenaires ont joué un rôle vital dans la réussite par Avaya de sa procédure. » Le patron de la firme de Santa Clara prodigue également ses remerciements aux « employés dévoués et motivés qui sont restés concentrés sur la fourniture des solutions innovantes et des services de premier plan que les clients attendent d’Avaya. »

La société se concentre désormais sur les applications de collaboration et les logiciels et services pour les centres de contact.