En amont du Salon Cloud Computing World Expo qui se tiendra les 21 et 22 Mars à Paris Expo Porte de Versailles, Markess a présenté cette semaine la synthèse de la dernière mise à jour de ses « tendances 2020 du marché du Cloud en France ».

Le cabinet d’études évalue ainsi le marché français des solutions de cloud computing et des services associés à 8,5 milliards d’euros pour l’année 2017, soit une croissance de 27% par rapport aux 6,7 Md€ de 2016.

Toujours majoritaire avec 54% du marché, les applications SaaS sont en passe d’être rattrapées par les solutions IaaS et PaaS qui progressent à un rythme plus soutenu. Porté par le développement des environnements hybrides et multi-clouds (87% des décideurs IT ouverts au Cloud ont interconnecté leur environnements hébergés dans le Cloud avec d’autres environnement locaux ou cloud) ainsi que par celui des objets connectés, le marché du PaaS et ses dérivés (tels l’iPaaS : plateforme d’intégration Cloud sous forme de service) devrait connaître la croissance la plus forte.

Côté infrastructures, le marché du IaaS public devrait connaître une croissance supérieure à celui du IaaS privé sur la période 2017-2019. Les clouds publics devraient passer de 36% à 41% du marché des solutions IaaS entre 2017 et 2019, représentant une croissance de +31%.

Les secteurs de la distribution et du commerce, de l’industrie et des services (hors banques, assurances et utilities), représentent à eux trois plus de 60% du marché des solutions de cloud computing. Plus en retrait que les autres (avec le secteur public), le secteur des banques, des assurances et des mutuelles puisque ce secteur, semble néanmoins bouger, passant de 14% du marché en 2016 à 16% en 2017.

Actuellement ce sont les applications SaaS métier (RH, marketing, vente, finance, relation clients, comptabilité, achats…) qui sont les plus répandues dans les entreprises (voir schéma ci-dessous) . Mais d’ici 2020, les applications SaaS transverses devraient prendre l’avantage et les applications SaaS verticales devraient se banaliser. (Données issues d’une enquête menée sur un échantillon de 110 décideurs IT).

Les aspects juridiques associés au Cloud (protection des données, sécurité, engagements contractuels…) restent le principal point bloquant pour 72% des décideurs IT interrogés. L’évolution en compétences des équipes internes et la migration des systèmes existants vers le Cloud ne sont cité comme un point complexe à lever que par 45% des sondés.