AT&T et Broadcom semblent sur le point de régler leur différend juridique quant au support technique du logiciel de VMware, selon une déclaration faite auprès de la Cour suprême de l’Etat de New York. Les deux sociétés ont demandé que la plaidoirie soit reportée au 22 octobre ou à tout autre date que le tribunal jugera plus appropriée.

Pour rappel, le géant américain des télécoms reproche à Broadcom d’avoir essayé de l’obliger à acheter des logiciels VMware dont il ne veut pas ou dont il n’a pas besoin, à des prix « exorbitants ». Il a affirmé que Broadcom avait rompu leur contrat et l’avait poussé à acheter VMware Cloud Foundation (VCF) à un prix de 1050% supérieur à celui de ses factures précédentes. AT&T a laissé entendre qu’il avait commencé à planifier une migration rapide, peu coûteuse et facile vers une solution de remplacement de VMware.

Broadcom vient de déclarer sous serment à la Cour : « Nous avons fait récemment à AT&T une offre d’achat d’un abonnement VCF de cinq ans à un prix bien inférieur à celui du marché, et qui est aussi favorable, sinon plus, que les offres faites à des clients se trouvant dans une situation similaire ». Et d’ajouter : « Tout nouvel accord VCF, aussi raisonnable, avantageux ou précieux soit-il pour AT&T, sera plus cher que l’ancien car il est actualisé et beaucoup plus complet ».

Les discussions avancent donc et AT&T continuera à recevoir l’assistance de Broadcom tandis que les négociations se poursuivent.

La résolution de ce litige pourrait créer un précédent : les autres clients de VMware dont les contrats d’assistance arrivent à échéance savent désormais que Broadcom est prêt à négocier.