Après avoir déçu avec ses deux précédentes publications, Oracle s’est rattrapé avec les résultats de son troisième trimestre fiscal, clos fin février. L’éditeur Texan a publié un chiffre d’affaires de 13,2 Md$ en hausse de 7% sur un an (contre 5% au T2), cette fois en ligne avec les attentes de Wall Street. Son bénéfice net est en progression de 27% à 2,4 Md$, soit 85 cents par action. Le bénéfice ajusté par action est ressorti à 1,41 dollar, dépassant les attentes des analystes (LSEG) qui ciblaient 1,38 dollar.
Dans le détail, les revenus provenant des services cloud et du support de licence ont augmenté de 12% d’une année sur l’autre à 10 Mds $. Et le chiffre d’affaires généré par les licences cloud et les licences sur site a baissé de 3% à 1,3 Md$.
Oracle a surtout rassuré sur la dynamique de son activité cloud avec des revenus qui progressent de 24% à 5,1 Md$. Son partenariat avec Nvidia et les milliards de dollars investis dans ses accélérateurs d’IA permettent de soutenir la très forte croissance d’Oracle Cloud Infrastructure (OCI), qui bondit de 49% à 1,8 Md$. Les revenus du SaaS sont en hausse de 14%. Du côté des applications, l’ERP Fusion Cloud a généré 0,8 Md$ (+18%) et Netsuite 0,8 Md$ (+21%).
Le groupe a également mis en avant la hausse des commandes et des réservations liée au rythme effréné de la demande pour ses nouvelles infrastructures.
« Les nouveaux contrats d’infrastructure cloud importants signés au troisième trimestre ont stimulé le chiffre d’affaires total restant d’Oracle. Les obligations restantes de performance ont augmenté de 29 % pour atteindre plus de 80 milliards de dollars, un record sans précédent », a souligné la PDG d’Oracle Safra Catz. « Nous prévoyons de continuer à recevoir d’importants contrats réservant la capacité de l’infrastructure cloud parce que la demande pour notre infrastructure Gen2 AI dépasse largement l’offre. »
La publication est appréciée des investisseurs, avec un bond de l’action de plus de 12% mardi en ouverture de séance.