La situation s’est encore dégradée pour HP, lors de son second trimestre fiscal clos fin avril. Le constructeur publie un chiffre d’affaires de 12,91 Md$ en baisse de 21,7% d’une année sur l’autre. Elle dépasse la baisse de 19% du premier trimestre, déjà la plus forte enregistrée depuis 2016. Comme ses principaux concurrents Lenovo et Dell, HP subit la forte détérioration du marché du PC, dont les livraisons mondiales ont chuté de 29% sur les trois premiers mois de l’année selon les données d’IDC.

Le chiffre d’affaires de la division systèmes personnels accuse une même baisse de 29% à 8,2 Md$, avec une marge d’exploitation de 5,4%. Le segment professionnel affiche un recul des revenus de 24% et le segment grand public dégringole lui de 39%.

La division impression enregistre quant à elle une baisse de 5% à 4,7 Md$ et avec une marge d’exploitation de 19%. Le segment professionnel est en hausse de 5% quand le segment grand public recule de 19%. L’activité consommables baisse aussi de 4%.

Le bénéfice net a atteint 1,1 milliard de dollars, soit 1,07 dollar par action, contre 1,0 milliard de dollars, soit 94 cents par action, il y a un an. Il dépasse les prévisions de HP qui avait indiqué une fourchette de 40 à 50 cents.

Face aux analystes, le PDG Enrique Lores s’est montré plus confiant pour le second semestre. Selon lui, l’inventaire des canaux a été considérablement réduit et du point de vue de la demande, en particulier des consommateurs, le second semestre est traditionnellement plus solide. Les revenus devraient donc être supérieurs à ceux du premier même si la comparaison restera négative par rapport à ceux du second semestre 2022.

HP a relevé légèrement ses perspectives de BPA pour l’exercice et prévoit désormais un bénéfice annuel ajusté compris entre 3,30 et 3,50 $ par action, contre 3,20 à 3,60 $ prévus précédemment.