Les entreprises sont très loin de se précipiter dans le métavers, selon une nouvelle étude du cabinet d’analyse Gartner.

D’après le rapport, la génération Z – les personnes nées entre 1996 et 2010 – est la seule à s’intéresser un tant soit peu à ces univers virtuels – surtout pour le jeu – et 85% des répondant·e·s de cette génération « n’est pas vraiment intéressée par les marques opérant dans les métaverses ».

Les quelques entreprises qui se penchent sur le sujet le font pour y créer des centres commerciaux virtuels ou des événements virtuels.

« Les améliorations apportées au matériel, aux appareils et aux logiciels de collaboration en réalité virtuelle pour atténuer ces réactions négatives en sont encore à un stade expérimental précoce, les options variant d’une plateforme à l’autre. Une fois de plus, cela limite l’évolutivité de ces environnements », est-il écrit dans le document de Gartner. « En outre, la valeur à long terme des réunions immersives n’a pas encore été prouvée et on ne s’attend pas à ce qu’elles remplacent complètement la vidéoconférence traditionnelle ».

Et d’ajouter : « Un problème particulier concerne les avatars : l’expression et la reconnaissance faciales (essentielles pour une communication claire) ne sont pas toujours bien synchronisées avec la personne réelle (…) Il est possible de synchroniser les lèvres, les mouvements oculaires et les expressions faciales des avatars en temps réel avec la personne qui les incarne, mais cela dépend d’un matériel sophistiqué qui peut s’avérer coûteux ».

Pour conclure : « On peut se demander si les réunions immersives resteront à flot dans les trois à cinq prochaines années ».