La complexité des environnements clouds dépasse aujourd’hui les capacités de gestion humaine. C’est ce qui ressort d’un rapport de Vanson Bourne commandité par Dynatrace basé sur un sondage mené auprès de 700 DSI de grandes entreprises de plus de 1 000 employés dans le monde (dont 100 en France).

Le Cloud, et en particulier les multiclouds dynamiques (qui font la part belle aux microservices et aux conteneurs), sont devenus les plateformes de choix pour les grandes organisations à mesure que leurs ventes et le travail de leurs collaborateurs se dématérialisaient en ligne.

« Cependant, ces environnements induisent une échelle, une complexité et une fréquence de changement exponentiellement supérieures à celles de l’ancien monde des centres de données. Combinés à une rareté des ressources, ces changements créent une perturbation majeure des opérations informatiques », souligne le rapport.

Selon les DSI interrogés, les équipes informatiques consacrent en moyenne 44% de leur temps à l’exécution de tâches manuelles intensives et de faible valeur pour simplement maintenir le système fonctionnel. Or, plus les organisations s’appuient sur des architectures dynamiques et distribuées, et plus les équipes informatiques sont sollicitées.

« Avec les conteneurs et les microservices qui vont et viennent en quelques secondes, les équipes informatiques sont confrontées à un volume, une vitesse et une variété de données (métriques, journaux, traces) et qui dépassent leur capacité à les gérer », constatent les auteurs.

Les DSI interrogés évaluent ainsi à +27% l’augmentation de la charge de travail de leur équipe informatique au cours des douze prochains mois. Et 63% des DSI affirment que la complexité de leur environnement cloud a déjà dépassé leur capacité humaine à le gérer.

« Il y a tout simplement trop de pièces mobiles pour que les équipes informatiques puissent tout comprendre à l’aide de méthodes traditionnelles qui impliquent une gamme d’outils de surveillance déconnectés et de processus manuels », souligne le rapport.

Les organisations ayant participé à cette enquête ont déclaré avoir en moyenne 10 solutions de surveillance en usage dans leurs piles technologiques. Et 90% des organisations se disent confrontées à des barrières qui les empêchent de surveiller une plus grande proportion de leurs applications.

En France, les résultats collectés auprès de 100 DSI sont alignés avec ces tendances mondiales : l’utilisation croissante des technologies clouds est une réalité pour 82% des DSI interrogés. La complexité induite par cette généralisation des technologies clouds – 69% déclarent que leur environnement IT change en moyenne toutes les minutes, et près de la moitié (48%) toutes les secondes – entraîne une augmentation de la charge portée par les équipes d’exploitation (attendue à +26% au cours des douze prochains mois).

La conclusion du rapport suggère bien-entendu que la technologie d’observabilité et d’automatisation Dynatrace est une panacée pour se substituer aux outils traditionnels et aux opérations manuelles.