L’éditeur spécialisée dans les solutions de gestion des performances applicatives (ou APM pour Application Performance Monitoring) annonce un cursus de certification étoffé. En sus de la compétence de base Dynatrace APM Delivery, qui valide leur capacité à déployer la plateforme Dynatrace, les partenaires peuvent désormais valider d’autres compétences reflétant leur expertise sur des usages et des technologies spécifiques de la plateforme.

L’éditeur propose notamment des compétences AIOps (utilisation de l’intelligence artificielle de Dynatrace pour automatiser les opérations d’exploitation) ; DevOps (utilisation de Dynatrace pour automatiser les processus permettant d’optimiser la vitesse et la qualité des livraisons logicielles) ; Cloud (utilisation de Dynatrace pour superviser les microservices IT répartis dans les environnements clouds AWS, Azure, Google Cloud Platform, Red Hat OpenShift, et VMware Tanzu) et ITSM et ITOM (utilisation de Dynatrace pour optimiser les services IT et les processus de gestion de l’exploitation via ServiceNow).

« La finalité de ce programme est de permettre aux partenaires de valider leurs points d’excellence et de leur donner de la visibilité auprès des clients, expose Stéphane Dulor, vice-président France et Afrique du Nord de Dynatrace. Les clients attendent des compétences plus pointues pour aller au-delà du déploiement de la plateforme et réussir son intégration au cœur de leur système d’information », complète-t-il.

Ce programme est aussi un moyen pour Dynatrace d’afficher sa nouvelle dimension stratégique. S’il s’est illustré au départ dans la performance applicative, l’éditeur positionne désormais sa plateforme comme une solution d’observabilité automatique et intelligente des charges de travail cloud et des applications critiques d’entreprise. En clair, Dynatrace cartographie, supervise et orchestre la remédiation des points de contention du système d’information dans sa globalité, quel que soit son périmètre et la complexité de son architecture. Stéphane Dulor utilise l’image « d’un super IRM pour système d’information ».

« Avec l’accélération de la cloudification et l’évolution des architectures qu’elle induit, les entreprises ont perdu le contrôle de leur système d’information », insiste-t-il. « Dynatrace pointe les disfonctionnements du système d’information tant au niveau des infrastructures, que des applications ou du service rendu aux utilisateurs et donne les solutions pour y remédier ».

En France, ce programme de certification s’adresse plus particulièrement aux grandes sociétés de services généralistes telles Sopra Steria, Atos ou Accenture, qui embarquent sa technologie dans leurs grands projets de modernisation de systèmes d’information. « Depuis un an ou deux, ces dernières ont bien compris tous les avantages qu’elles pouvaient tirer de Dynatrace pour automatiser et industrialiser le contrôle du système d’information de leurs clients », assure Stéphane Dulor. Ce sont d’ailleurs ces dernières qui lui ont assuré l’essentiel de sa croissance en généralisant sa présence dans un certain nombre de grands comptes où il n’était présent que partiellement.

À noter toutefois que Dynatrace poursuit également sa conquête des entreprises de taille intermédiaire grâce aux progrès accomplis au cours des dernières années en matière de simplicité et d’accessibilité de sa technologie. Au cours des derniers mois, l’éditeur a ainsi signé de nouvelles références telles que les Poulets de Loué, Eiffage, l’APHP ou l’Agence de Biomédecine.

Il est intéressant de signaler également que sur son exercice 2020 clos fin mars, Dynatrace a réalisé une croissance de 27% de son chiffre d’affaires à 545,8 millions de dollars. Son résultat d’exploitation (non-GAAP) était positif de 130 millions de dollars (mais négatif de 171,9 millions de dollars en données comptables couramment admises). En France, où Dynatrace s’appuie sur une quinzaine de partenaires – parmi lesquels outre Sopra Steria, Atos ou Accenture, on peut citer Tenedis, Leanovia, Adservio ou SCC – l’effectif est en légère progression avec 52 collaborateurs.