Au cours du deuxième trimestre, SAP a frôlé les 6 milliards d’euros de revenus. Le chiffre d’affaires a en effet atteint 5,999 milliards d’euros, ce qui représente une croissance de 4% sur un an. Les revenus des souscriptions cloud et logiciels atteignent 4,944 milliards d’euros, contre 4,757 milliards d’euros au 30 juin 2017 (+4%). En progression de 30%, le cloud a généré 1,213 milliard d’euros, soit un peu plus d’un cinquième du chiffre d’affaires global.  « Ce trimestre est exemplaire concernant le chemin que nous avons pris en migrant rapidement la société vers le cloud, avec des marges et des profits en forte croissance. Je suis persuadé que cette dynamique continuera à se développer », commente dans un communiqué le directeur financier de l’éditeur, Luka Mucic.  « C’est pourquoi nous avons relevé nos perspectives pour 2018 et notre ambition pour 2020. » La société table en effet sur des souscriptions cloud et logiciel comprises entre 5,05 et 5,20 milliards d’euros à taux de change constants en 2018 (+34 à +38%), au lieu des 4,95 à 5,15 milliards d’euros prévus précédemment. De même, elle espère à présent atteindre entre 8,2 et 8,7 milliards d’euros de souscriptions toujours à taux de change constants en 2020. Les prévisions précédentes étaient de 8,0 à 8,5 milliards d’euros.

Le profit opérationnel augmente de 13% au deuxième trimestre pour s’établir à 1,044 milliard d’euros. Le bénéfice net progresse de 8% à 720 millions d’euros, soit 0,60 dollar par action.

Les effectifs ont également grimpé de 8%. Au 30 juin, l’éditeur de Walldorf employait en effet 93.846 collaborateurs dans le monde contre 87.114 personnes un an plus tôt.

SAP annonce par ailleurs 41% de clients en plus pour SAP S/4 Hana. Ils seraient ainsi 8.900 à avoir choisi l’ERP à ce jour.

Sur le premier semestre, l’éditeur allemand enregistre un chiffre d’affaires de 11,260 milliards d’euros(+2%)  pour un bénéfice net de 1,428 milliard d’euros (+19%).