L’exaflop(10 à la puissance 18) est en ligne de mire chez Intel. Le fondeur, qui travaille sur ce sujet avec le CEA et l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, vient en effet de présenter à

l’International Supercomputing Conference 2011 qui se déroule à Hambourg en Allemagne, une architecture permettant le développement de supercalculateurs capables de franchir la barrière de l’exaflop (un million de milliards d’opérations par seconde) à l’horizon 2020.

Basée sur la carte MIC (Many Integrated Core) présentée à Hambourg la semaine dernière, cette architecture parallèle ne manquerait pas de débouchés notamment dans les secteurs de la climatologie, de l’analyse génétique, de la finance ou de la recherche énergétique.

Le fondeur a par ailleurs expliqué que les développeurs d’applications pour supercalculateurs pouvaient conserver leur méthodes et langages de programmation actuels (Fortran, C, C++…) pour la nouvelle architecture.

En attendant, on en est encore au pétaflop (un million de milliards d’opérations par seconde) dont la barrière a été franchie en 2008.

Il y a quelques jours, Fujitsu a présenté le K, un supercalculateur qui atteint les 8,162 pétaflops, mettant ainsi fin au règne de la machine chinoise, le Tianhe-1A, trois fois moins puissant.

Actuellement le K comporte 68.544 processeurs à 8 coeurs cadencés à 2,0GHz, soit un total de 548.352 coeurs.

La machine devrait encore évoluer pour atteindre plus de 80.000 processeurs et dépasser les 10 pétaflops.

La France se classe actuellement à la neuvième place du Top 500 des supercalculateurs grâce au Tera 100 construit par Bull pour le CEA, lequel atteint 1,05 pétaflops.