Les salariés du site d’Anovo à Brive-la-Gaillarde sont en colère. La fin d’un contrat de réparation et de maintenance avec Orange ainsi « que des activités moins rentables et des baisses de volume d’autres clients » amènent la direction de cette filiale d’Ingram Micro depuis 2015 à lancer un plan de sauvegarde de l’emploi. Il vise à supprimer 95 des 182 postes du site, tous les métiers présents étant touchés. Les autres structures d’Anovo à Saint-Augustin (Corrèze, 22 personnes), Montauban (Tarn-et-Garonne, 130 personnes) ainsi que le siège de Beauvais (Picardie, 180 personnes) ne sont pas concernés, ce qui fait dire aux salariés que la société a programmé la fermeture du site, qui a déjà connu deux vagues de licenciements en 2011 et 2015, frappant respectivement 120 et 14 personnes. La direction affirme qu’elle a l’intention de conserver la structure. « Ce qu’on essaie de faire, c’est de remettre le site de Brive à l’équilibre et de lui donner un avenir. On essaye de trouver de la charge, on croit à l’avenir de ce site, sans doute sous une forme moins dimensionnée qu’il est aujourd’hui », a déclaré à France Bleu Limousin le directeur général d’Anovo, Claude-Alain Cormerais. Ce dernier assure que des reclassements seront proposés sur le site de Montauban, distant de…150 kilomètres.

Selon nos confrères, le maire de Brive-la-Gaillarde, qui assure travailler depuis plusieurs mois sur le dossier, devrait rencontrer prochainement Michiel Alting von Geusau, vice-président exécutif en charge des activités Commerce & Lifecycle Services pour les régions EMEA et APAC chez Tech Data.