Une nouvelle étude de Google affirme que la consommation d’eau de son intelligence artificielle Gemini a été réduite à cinq gouttes d’eau (0,26 millilitre) par requête, nettement moins que les estimations précédentes. En un an seulement, l’empreinte carbone de Gemini auraient été divisée par 44 et sa consommation d’énergie par 33. En y regardant de plus près, l’Université de Riverside a découvert que Google avait complètement revu sa méthodologie de calcul.
En effet, les centres de données consomment de l’eau à la fois sur site et hors site. Pour sa nouvelle étude, Google n’a pris en compte que sa consommation d’eau sur site – celle utilisée pour le refroidissement de ses serveurs – alors que de l’eau est également consommée au cours du processus de production de l’énergie nécessaire au fonctionnement de ses serveurs.
Auparavant, Google prenait en compte la consommation d’eau sur site et hors site dans ses calculs, selon l’Université de Riverside.
C’est d’ailleurs ce que continuent de faire d’autres acteurs de l’IA, comme la start-up française Mistral qui estime la consommation d’eau par requête de son Chat à près de 45ml.
« Google aurait pu établir une comparaison équitable mais a choisi de ne pas le faire », déplore l’équipe de recherche de l’Université de Riverside. « Cette pratique d’étude ne respecte pas les normes minimales attendues ».
Conclusion : en l’absence d’une méthodologie transparente et commune à tous les acteurs de l’IA, il restera difficile d’établir des comparaisons de consommation énergétique des intelligences artificielles.