Au cours d’une grand messe sur le Web, Steve Ballmer a procédé au lancement officiel d’Office 365. Bien décidé à ne pas laisser le terrain à son adversaire, Google a fait parvenir à toutes les rédactions

un communiqué intitulé « 365 raisons d’envisager Google Apps », accompagné de témoignages de clients bien entendu enthousiastes. Un communiqué sans concessions, qui range (ou tente de le faire) Microsoft parmi les entreprises ringardes et égoïstes.

« Office 365 est conçu pour un usage individuel tandis que Google Apps est conçu pour le travail en équipe ». peut-on lire sous la plume de l’éditeur de Mountain View. Et apprendre que ce dernier travaille avec les autres, crée, collabore et partage.

Bien entendu, « Office 365 est conçu pour Microsoft’, tandis que « Google Apps est ouvert à tous systèmes. » Y compris iOS et Windows.

Google a ensuite beau jeu de rappeler que la politique tarifaire de son concurrent est plutôt obscure. « Office 365 représente 11 plans différents, 3 éditions et 2 niveaux. Google Apps est disponible pour 5 dollars par mois sans engagement. ».

Et pour finir, la flèche censée tuer. « Office 365 est un logiciel de bureau et Google Apps est une solution 100 % Web. On accède à Google Apps depuis un navigateur. Il n’y a aucun logiciel client à installer, à sécuriser et à gérer. Des mises à jour et des années de patience ne sont pas nécessaires pour accéder à la dernière innovation ; il suffit de cliquer pour actualiser. » 

Vous attendiez 365 raisons ? Nous aussi.

L’éditeur essaye de s’en tirer par une pirouette en s’excusant de ne donner que quelques éléments de réflexion et une vision fondamentalement différente de l’avenir des logiciels.  Et de conclure, « Avant que vous n’investissiez dix ans dans le passé, nous vous invitons à passer dix minutes à étudier pourquoi tant d’entreprises ont choisi Google Apps. »

Et pourquoi tant d’entreprises sont toujours fidèles à Office ?