EMC a dévoilé le 2 mai dernier une nouvelle famille de baies de stockage 100% Flash baptisée Unity. Or, quelques jours auparavant Nexsan avait procédé au lancement d’une nouvelle offre combinant ses appliances de stockage hybride NST avec le synchronisateur de cloud privé Transporter (provenant du rachat en octobre dernier de la startup Connected Data). Un package est proposé sous la marque…Unity.
Comme on s’en doute les deux entreprises ont réagi à ce tamponnement, tamponnement d’autant plus gênant qu’elles ont chacune effectué un dépôt de marque en bonne et due forme. EMC a envoyé une mise en demeure à Nexans exigeant l’abandon par ce dernier du nom litigieux, ajoutant que l’usage de celui-ci constituerait une contrefaçon de marque. Nexsan a de son côté porté l’affaire devant la justice en expliquant que la marque avait été déposée le 22 mars dernier, soit 38 jours avant le dépôt du nom litigieux par EMC, intervenu le 29 avril. Le géant du stockage a quant à lui répliqué qu’il avait utilisé la marque Unity dès le mois de mars 2015 lors de présentations en clientèle. Bien sûr, son adversaire estime que cette utilisation n’a pas de valeur légale.
C’est donc au tribunal de district du Massachusetts qu’il incombe désormais de trancher un de ces litiges qui font le bonheur des avocats mais agacent bien souvent les juges.
Comme l’indiquent nos confrères de TheRegister, qui rapportent l’information, c’est en quelque sorte le combat de David contre Goliath