Dynatarce a déposé auprès de la SEC une demande d’enregistrement (S-1) concernant une introduction en bourse. L’entreprise a pour objectif de lever 300 millions de dollars, indique CRN qui a consulté le document. Le fournisseur de logiciels de surveillance des applications et des infrastructures cloud devrait toutefois rester sous le contrôle de Thoma Bravo. La société de capital-investissement a mis la main sur Dynatrace en 2014 en rachetant Compuware qui détenait cette dernière depuis 2011. Dynatrace avait été créée à Linz en Autriche en 2005.

En raison de différentes acquisitions et cessions antérieures, la société possède une structure capitalistique complexe, une série de transactions intermédiaires sera donc nécessaire pour mettre à la disposition du public une part de ses capitaux propres.

Dans le S-1, Dynatrace met en exergue ses relations avec les revendeurs, les intégrateurs de systèmes, les fournisseurs de services gérés et les principaux fournisseurs d’infrastructures cloud. « Nous avons l’intention de continuer à investir dans notre écosystème de partenaires, en mettant tout particulièrement l’accent sur le développement de nos alliances stratégiques et de nos partenariats axés sur le cloud, notamment avec AWS, Azure, la plate-forme Google Cloud, Red Hat OpenShift et Pivotal Cloud Foundry », peut-on lire.

Les intégrations avec Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud Platform « simplifient les efforts de développement et d’exploitation, augmentent la visibilité et améliorent la connaissance de la situation de nos clients ». Les alliances avec Pivotal Cloud Foundry, Red Hat OpenShift et d’autres environnements Kubernetes offrent de leur côté une visibilité sur les applications développées avec des méthodes cloud-natives couvrant plusieurs infrastructures. « Dans ces environnements, Dynatrace lance et surveille automatiquement la pile de clouds ​​complète ainsi que toutes les applications et tous les conteneurs s’exécutant n’importe où dans la pile, y compris les applications et les charges de travail susceptibles de traverser plusieurs environnements de clouds et hybrides », poursuit la société.

Dynatrace a intégré l’intelligence artificielle dans sa plateforme sous la forme d’un modèle AIOps qui permet aux équipes opérationnelles de mieux comprendre les performances des applications, l’infrastructure cloud hybride sous-jacente et l’expérience utilisateur.

Pour les entreprises qui souhaitent une solution sur site, la société propose Dynatrace Managed, une solution mise à jour mensuellement.

Dynatrace revendique plus de 2.300 clients dans les principaux secteurs d’activités.