Certains SSD produits par SanDisk s’arrêtent de fonctionner après 40.000 heures d’utilisation, soit très exactement 4 ans, 206 jours et 16 heures après leur mise en service rapporte Green IT. Une information que l’on peut vérifier sur les bulletins de support de HPE et de Dell, qui ont intégré ces disques à leurs baies de stockage. Les deux fabricants fournissent chacun un correctif du micrologiciel pour résoudre le problème.
Interrogée par nos confrères, Western Digital la maison-mère de SanDisk, s’est refusée à tout commentaire.
Les disques concernés sont des modèles de 200 Go à 1.600 Go de capacité. Chez HPE, ils équipent un certain nombre de serveurs et de produits de stockage tels que HPE ProLiant, Synergy, Apollo 4200, Synergy Storage Modules, boîtier de stockage D3000 et système de stockage StoreEasy 1000. Les numéros de modèle sont EK0800JVYPN, EO1600JVYPP, MK0800JVYPQ et MO1600JVYPR. Le fabricant précise que ces disques ne sont pas susceptibles de tomber en panne avant octobre 2020 au plus tôt, mais indique que ni le SSD ni les données ne peuvent être récupérés après la défaillance du SSD. « De plus, les SSD qui ont été mis en service en même temps tomberont probablement en panne presque simultanément », précise encore HPE. L’horreur totale.
Chez Dell, les SSD concernés sont les modèles LT0200MO, LT0400MO, LT0800MO, LT1600MO, LT0200WM, LT0400WM, LT0800WM, LT0800RO et LT1600RO. Le constructeur indique que le problème provient d’une mauvaise vérification de l’index de tampon circulaire de journalisation. Au lieu de vérifier la valeur maximale en tant N, le système recherche N-1 précise Dell.
Green IT croit voir dans le problème un exemple d’obsolescence programmée. Une chose paraît sûre, cette limitation à 40.000 heures n’est certainement pas volontaire. Mais cela démontre que par une petite correction apportée au pilote il est possible de réduire au d’augmenter la durée de vie d’un équipement.