Selon les dernières données d’IDC, les dépenses en produits d’infrastructure cloud de calcul et de stockage ont augmenté de 61,5% d’une année sur l’autre au second trimestre pour atteindre 42,9 Md$. Une progression bien supérieure aux dépenses du segment non cloud, en hausse de 41,4% à 19,4 Md$. Le segment des infrastructures cloud a vu ses livraisons unitaires progresser plus lentement (17,7%). Mais sans surprise les prix de vente moyens poursuivent leur ascension avec la part croissante des onéreux serveurs GPU destinés à l’IA.

« La croissance des dépenses en infrastructure cloud continue d’être tirée par l’accélération des investissements liés à l’IA, qui ont particulièrement impacté les serveurs mais ont également déclenché les dépenses de stockage des entreprises », commente dans un communiqué Juan Pablo Seminara, analyste chez IDC.

Le segment le plus important des infrastructures cloud mutualisées a bondi de 74,9% à 35,3 Md$ tandis que celui des infrastructures cloud dédiées a connu une croissance plus faible de 19,2% à 7,6 Md$.

Avec les investissements massifs des hyperscalers, des fournisseurs de services numériques et de services cloud, les perspectives sont évidemment radieuses et le deviendront encore plus si les perspectives économiques s’améliorent.

IDC prévoit ainsi que les dépenses en infrastructure cloud augmenteront de 48,8 % en 2024 pour atteindre 164 milliards de dollars. Le cabinet d’études s’attend à une croissance de 57,9% pour les infrastructures mutualisées avec des dépenses de 131,9 Md$ et de 20,4 % pour les infrastructures cloud dédiées avec des dépenses de 32,1 Md$. Le segment des infrastructures non cloud devrait également conserver une croissance à deux chiffres, avec des dépenses attendues de 67,5 Md$ en hausse de 11,7%.