Cofondée début 2021 par Jules Veyrat (photo) mais n’ayant véritablement démarré ses activités qu’en 2022, Stoïk est déjà un succès en France. La jeune assurtech revendique ainsi près de 2.000 clients (PME et ETI) s’acquittant d’une prime moyenne de 4.000 € par an. Au rythme actuel de signature de nouveaux clients, elle devrait achever son exercice 2023 sur un volume de 10 M€ de primes encaissées. Une croissance exponentielle par rapport aux 1,2 M€ de 2022 qui valide son modèle et lui permet d’espérer atteindre l’équilibre financier dès 2025 en France.

L’originalité du modèle de ce spécialiste de l’assurance cyber est de fournir gratuitement les outils de prévention (scan de vulnérabilité) et d’assurer la remédiation via son CERT interne. Ainsi en cas d’incident cyber, ce sont ses équipes qui décrochent et interviennent.

Stoïk n’est pas un assureur au sens juridique du terme car les fonds destinés à couvrir le risque cyber de ses clients ne sont pas les siens. Mais c’est lui qui enregistre les souscriptions, sélectionne les risques couverts, fixe les prix et indemnise les préjudices. Il distribue ses contrats via un réseau de courtiers en assurances. Quatre cents ont déjà réalisé au moins une vente.

Son modèle validé en France, Stoïk a décidé de s’exporter en Allemagne. La startup vient d’ouvrir un bureau à Cologne. Elle vient de finaliser pour cela une troisième levée de fonds d’un montant de 10 M€, qui porte à 25 M€ le total des fonds levés depuis sa création. Une quatrième levée de fonds est prévue à terme pour lui permettre de se lancer à la conquête de l’Europe.