Pour sa première séance de cotation de l’année, Apple est entrée dans l’histoire comme la première entreprise à avoir franchi en séance le seuil symbolique de 3.000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Seule, elle pèse plus que l’ensemble des valeurs du CAC40 dont la capitalisation cumulée équivaut à 2.700 milliards de dollars.

Le groupe à la pomme a mis 38 ans pour atteindre la barre des 1.000 milliards de dollars, franchie le 2 août 2018. Il lui a ensuite fallu seulement deux ans pour dépasser les 2.000 milliards et moins de 18 mois pour atteindre les 3.000 milliards. Même la crise sanitaire n’aura que brièvement contrariée l’envolée de son titre. Apple a enjambé les difficultés et continué de publier trimestre après trimestre des résultats record.

Apple a comme d’autres géants américains profité de l’engouement des investisseurs pour le compartiment technologique, bien aidé par d’importants programmes de rachats d’action et le versement de généreux dividendes. Rien qu’en 2020, Apple a racheté 72,5 milliards de dollars de ses actions et reversé 14 milliards de dollars de dividendes. Si la capitalisation de tous les GAFAM explose, Apple continue de faire la course en tête devant Microsoft, avec 2.500 milliards de dollars de capitalisation, Alphabet (Google) avec 1.900 milliards et Amazon avec 1.700 milliards.

Jusqu’où ira l’envolée du titre ? Apple continue d’être porté par le succès de ses nouveaux services et produits, iPhone en tête. 2022 pourrait en concrétiser d’autres avec le lancement attendu d’un nouvel iPhone SE 5G et surtout de l’Apple Glass, le casque qui marquera l’entrée d’Apple sur le marché de la réalité virtuelle et augmentée. Même si avec des marchés au sommet un retournement n’est pas à exclure, de nombreux analystes dont ceux de Morgan Stanley, JP Morgan ou BofA, estiment que la valeur est loin d’avoir épuisé tout son potentiel de hausse.