class= » alignleft size-full wp-image-28422″ style= »margin: 6px; float: left; » alt= »ratings » src= »https://www.channelnews.fr:8080/wp-content/uploads/2011/03/ratings.png » width= »75″ height= »75″ width= »75″ height= »75″ /

 

Une radiographie exclusive de 263 projets informatiques : c’est ce que propose Ratings, un dispositif indépendant de notation des fournisseurs IT conçu, en France, par le cabinet Best Practices et sa division études Best Research. Et le verdict est mitigé: 18% seulement des éditeurs et intégrateurs obtiennent un triple A (plus de 8 sur 10 sur une trentaine de critères). La majorité des projets, selon la notation du panel constitué de DSI et de directeurs des achats, tourne autour du triple B (entre 6 et 7 sur 10).

 

Conçue pour être un support d’amélioration des prestations et des relations entre DSI et fournisseurs, l’étude Ratings révèle dès sa première édition que, dans l’ensemble, les éditeurs et intégrateurs font ce qu’il faut pour rester en bons termes avec leurs clients. On y apprend notamment que, parmi les intégrateurs, les mieux notés sont plutôt les cabinets de conseil de taille moyenne ou petite. Effet de proximité aidant. Du côté des éditeurs, les moins bien notés sont ceux qui opèrent sur des marchés de niche. Mais « lorsque l’on s’intéresse aux notes individuelles des fournisseurs, les points forts et les points faibles ressortent beaucoup mieux », analyse l’étude (voir le résumé des résultats préliminaires sur le site Bestratings). Soit autant d’axes d’amélioration, mais aussi de satisfaction, sur lesquels peut tabler l’intégrateur ou l’éditeur en question.

 

 

A chacun, trois axes d’amélioration potentiels

 

 

L’intérêt de ce dispositif est de partir du diagnostic post-projet établi par les DSI sur la base d’une trentaine de critères objectifs répartis sur les trois phases du cycle: la phase commerciale et la négociation avant le projet, la prestation de projet proprement dite, puis l’après-projet notamment le degré de réactivité du fournisseur. Chaque critère est noté de 1 à 10. L’agrégation des données pour chaque fournisseur aboutit à une notation d’ensemble (A, A+, B, B+, etc, selon ce qui se pratique dans la notation boursière) représentative du ressenti des clients qui se sont exprimés, ainsi que trois axes de performance et trois axes d’amélioration caractéristiques du fournisseur.

 

 

« L’objectif n’est pas de pointer du doigt tel ou tel, ni d’aboutir à un classement; mais de fournir aux deux parties les informations qui leur permettent de progresser, et éventuellement, d’initier un cercle vertueux », explique Philippe Rosé, directeur éditorial de Best Practices International et de Best Research. Une démarche qui se veut dans le prolongement du référentiel de bonnes pratiques de sourcing promu sous l’étiquette eSCM (représenté en France par l’Association Ae-SCM qui regroupe 43 entreprises) et qui ne se cantonne pas au cercle des premiers de classement en termes de chiffre d’affaires, loin s’en faut.

 

Du grain à moudre pour 150 fournisseurs

 

De fait, cette première livraison de Ratings (sur 263 projets) donne déjà du grain à moudre à quelques 150 fournisseurs de toutes tailles. Pour les éditeurs, les points à travailler (entre autres) concernent les possibilités de négociation, la qualité de la documentation, le niveau de dépendance à l’égard des solutions. Pour les intégrateurs, le bât blesse notamment sur le contrôle des livrables, la qualité de la documentation et le rapport qualité/prix de la maintenance. Un kit spécifique (et individualisé) est prévu à l’intention des fournisseurs qui souhaitent aller plus loin dans la démarche (repérage des points faibles et forts, utilisation dans leur relation avec la clientète). Avec la prochaine édition de Ratings (courant 2011), fort de la caution du marché apporté par l’Ae-SCM, Best Research vise à doubler le nombre de fournisseurs concernés. « A terme, nous devrions couvrir un millier de prestataires et d’éditeurs », estime Philippe Rosé.