IBM est parmi les premiers grands acteurs de la Tech à ouvrir la saison des résultats et se montre plutôt bon élève. Pour son troisième trimestre fiscal clos fin septembre, la firme d’Armonk a dépassé les estimations de Wall Street à la fois en matière de bénéfices et de revenus .

Les revenus ont augmenté de 9% à 16,3 milliards de dollars contre 16,1 milliards de dollars visés par le consensus. L’entreprise a enregistré un bénéfice net de 1,74 milliard de dollars contre une perte de 330 millions de dollars au T3 2024, qui incluait toutefois une charge de 2,7 milliards de dollars liée à un règlement de retraite. Le bénéfice ajusté par action ressort à 2,65 dollars contre 2,45 dollars attendus par les analystes.

« Nous continuons de constater une forte dynamique en IA, car nos modèles sont fiables et adaptés », a déclaré le PDG d’IBM Arvind Krishna. « Notre portefeuille d’activités en IA générative est désormais à plus de 3 milliards de dollars, en hausse de plus d’un milliard de dollars d’un trimestre à l’autre. »

Le carnet d’affaires de l’entreprise en matière d’IA a lui dépassé les 9,5 milliards de dollars, contre 7,5 milliards de dollar au trimestre précédent.

La croissance d’IBM sur le trimestre a surtout été tirée par sa division infrastructure (+17 % à 3,6 Md$) qui profite du bon démarrage de la nouvelle génération IBM Z. La division logicielle (+10% à 7,2 Md$) maintient une croissance à deux chiffres même si le segment « Hybrid Cloud (Red Hat) » montre de légers signes d’essoufflement avec une croissance de 14% contre 16% au second trimestre. L’activité conseil enfin a progressé de 3% à 5,3 milliards de dollar $.

IBM a apporté une nuance plus positive à ses objectifs annuels en déclarant s’attendre à une croissance de ses revenus à taux changes constants de plus de 5% (au lieu d’au moins 5%). Le flux de trésorerie disponible est attendu à 14 Md$ contre plus de 13,5 Md$ dans la précédente prévision.