Wallix vient de publier ses résultats pour l’exercice 2020 clos le 31 décembre. L’éditeur spécialisé dans les solutions de sécurisation des accès numériques a réalisé un chiffre d’affaires de 20,1 M€, en hausse de 23%. Une bonne performance essentiellement due à la forte accélération de la croissance au second semestre (+33%), portée par l’international (+29%), le segment des PME/ETI et des secteurs tels que la santé et l’industrie.

Le premier semestre (+10%) a été ralenti par la crise sanitaire, explique l’éditeur dans son communiqué. Cela s’est traduit par un rallongement des délais de mise en œuvre des projets auprès des grands comptes. En France, le chiffre d’affaires a progressé de 20%, à 13,2 M€.

Wallix se félicite particulièrement de l’essor de ses revenus récurrents, en croissance de 33% à 8,5 M€. La part récurrente des revenus représente ainsi 42% du chiffre d’affaires 2020 contre 39% en 2019. L’éditeur voit notamment ses revenus liés aux offres en souscription (licence SaaS) progresser de 80% et son chiffre d’affaires issu par les services managés doubler.

L’éditeur explique avoir poursuivi ses recrutements sur 2020, l’effectif passant de 172 à 210 collaborateurs. Ces recrutements ont contribué à relancer sa croissance au deuxième semestre et devraient l’aider à maintenir cette dynamique cette année.

L’année a également été marquée par la signature de partenariats stratégiques avec le Groupe Fives, et avec Tech Data en Allemagne, afin d’embarquer ses solutions dans des offres plus globales de sécurisation à destination du secteur industriel.

La trésorerie brute ressort à 23,2 M€ au 31 décembre 2020 contre 29,3 M€ au 31 décembre 2019. Et, alors qu’il arrive à la fin de son cycle d’investissements de croissance entamé en 2018 après sa dernière levée de fonds, l’éditeur anticipe une amélioration progressive de sa rentabilité opérationnelle jusqu’à atteindre son objectif de rentabilité d’exploitation au second semestre 2021.

Une marge de manœuvre financière qui lui permet de poursuivre sereinement sa croissance, l’autorisant au passage à saisir d’éventuelles opportunités de croissance externe, et qui le conforte dans son ambition de s’imposer comme l’un des acteurs structurants de la cybersécurité en Europe à l’heure où émerge un cadre législatif et règlementaire standardisé et une offre de produits et services numériques de confiance à l’échelle européenne.