Douze mois après l’annonce de NSX, le rendez-vous annuel de VMware à San Francisco devait confirmer la place incontournable de la virtualisation dans les réseaux. Revue de détail des sujets chauds.


Marquée avant même l’ouverture de ses portes, dimanche matin, par un tremblement de terre dans la Napa Valley, de niveau 6 sur l’échelle de Richter, la secousse la plus forte depuis 1989 en Californie, la conférence VM World qui se transportera à Barcelone en Octobre devait aussi surprendre ses participants, selon ses organisateurs.

La réunion annuelle durant trois jours doit être l’occasion de faire le point sur l’offre de la firme qui n’a cessé de croitre, en particulier avec le rachat d’AirWatch, la plate-forme réseaux et logiciels qui sous-tend désormais le discours BYOD de Vmware.

L’an passé, c’était l’annonce de NSX, son offre de virtualisation du réseau, une série de logiciels issus du rachat de Ncira qui avait suscité la curiosité. Douze mois après, on attend les chiffres de ventes. La firme de Pat Elsinger peut au moins se féliciter d’avoir convaincu avec cette offre un très grand nombre de vendeurs de systèmes réseaux parmi lesquels HP, Dell, Brocade, Arista et Huawei.

NSX s’oppose aux offres de certains grands spécialistes réseaux

Ce succès annoncé a rendu son offre accessible. En permettant de faire abstraction d’une partie des structures matérielles, elle paraît immédiatement plus simple d’approche et plus crédible que celle de ses concurrents. Les offres de Cisco, Juniper, Avaya ou Alcatel-Lucent, qui sont aussi basées sur une parfaite intégration des serveurs et du routage se présentent encore souvent comme une évolution des grandes infrastructures d’opérateurs.

Il reste que les logiciels qui tirent vraiment partie de ces nouvelles infrastructures, appartiennent encore surtout à des structures gigantesques comme Google ou Amazon. VM World sera certainement l’occasion de montrer l’intérêt du système NSX d’un point de vue sécurité des applications. Vmware, au salon Interop puis à la conférence Netevents, a montré que si les serveurs distribuaient à la volée les applications et leurs données, le travail des pirates devenait extrêmement difficile. C’est peut être cette approche  qui convaincra le plus les entreprises.

Face à la virtualisation des réseaux et au SDN (Software Defined  Network), les grandes entreprises sont un peu sceptiques et la gestion de ces applications virtualisées réclame de nouvelles compétences rares. Voir comment les autres ont essuyé les plâtres, fait partie de l’intérêt de réunions comme VMWorld.

Software defined everything

Second sujet à la mode, la virtualisation du stockage, est là aussi, favorisé par la nécessité de rapprocher au mieux les données des applications et donc des serveurs. Le fait que les disques SSD sous la coupe de la virtualisation réduisent les temps d’accès des applications de manière drastique tout comme la virtualisation du réseau soulève de nombreuses questions sur la nécessité de changer de serveurs. Que choisir, la puissance ou  le stockage amélioré ? Lire la suite sur InformatiqueNews

 

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