La revue Energy Nature dans son édition de janvier vient de présenter une batterie lithium-ion de nouvelle génération créée par des chercheurs de l’Université de Stanford. Cette recherche a été financée par le National Accelerator Laboratory SLAC et l’Institut de l’énergie Précourt à Stanford.

Les batteries classique lithium-ion traditionnelles peuvent surchauffer en cas d’écrasement, de perforation ou de court-circuit. Elle peuvent gonfler ( photo ci-dessus d’un MacBook malade), prendre feu et risquent même d’exploser à environ 150 degrés celsius. Jusque-là l’ajout de retardateurs de flamme dans l’électrolyte ralentissait un peu le problème, sans le résoudre.

Le professeur d’origine chinoise Zhenan Bao, et  l’un de ses chercheurs spostdoc Zheng Chen ont a priori trouvé un moyen de prévenir le problème. Ils utilisent des composants issus de la nanotechnologie et en particulier une évolution d’un capteur de température du corps récemment inventé par Zhenan Bao. Le capteur est principalement constitué d’une matière plastique et intégre des minuscules particules de nickel qui forment des « pointes » à l’échelle nanométrique. Cela rend rugueux la surface du capteur. Pour une utilisation dans les piles, les chercheurs ont revêtu les particules de nickel avec du graphène, sous forme d’une fine couche d’un atome de carbone d’épaisseur. Ce film ultra mince inclut donc les particules dans une couche de polyéthylène élastique. Dans le cas de la batterie, le film de polyéthylène est relié à l’une des électrodes de sorte qu’un courant électrique peut circuler à travers celui-ci.  Zheng Chen, l’auteur principal de l’étude, a déclaré dans un communiqué. « Pour conduire l’électricité, les particules pointues ( spinkle)  doivent se toucher physiquement les unes aux autres. »

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